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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Amore mio à Portemilio

Sept cents invités se sont retrouvés au Portemilio pour célébrer l’union d’Émile Raja Salamé et de Nay Nemr Diab, spectaculaire dans une robe übervirginale. Le complexe balnéaire tout fraîchement lifté a été doté pour l’occasion d’une armada de serveurs arborant en imprimé sur leurs tee-shirts blancs les prénoms Nay et Émile : trop cute ! Une armada qui virevoltait au milieu d’une jeunesse affolante venue de Paris, Londres et Beyrouth, au milieu de montagnes de pivoines et de roses blanches et au milieu de centaines de bouchons qui sautaient... Entre-temps, les très British Gold Fingers chantaient, DJ Mitri faisait valser ses platines, le magnifique feu d’artifice explosait dans les rétines émerveillées des invités, les centaines de montgolfières dansaient un ballet magique dans le ciel, et les acrobates voltigeaient, qui dans des bulles transparentes, qui dans la piscine. Résultat : zéro temps mort, surtout que l’organisatrice Bouchra el-Mir el-Hawa et le maestro-chef Nicolas Cattan avaient mis le paquet. Yes they could !

Skoun !

Dans les jardins de Lady Cochrane, les 620 participants au dîner de gala de l’indispensable Skoun ont vibré aux rythmes endiablés du groupe Latino22, invité par Cynthia Sarkis. Même Rizk Rizk n’a pu résister à l’appel des sirènes qui, tel Ulysse, l’aimantaient vers une piste où, dans une veste décorée de broches anciennes en falamenk, se déchaînait Rabih Kayrouz. Mais allons droit aux points forts de la soirée : d’abord, la maison Tabbah, qui fête cette année ses 150 ans, a mis sa touche de glamour en s’engageant comme le golden sponsor de l’événement. Ensuite, la vente aux enchères menée avec brio par l’irrésistible Mariana Wehbé, et Maria Ousseimi s’évertuant à faire flamber les offres ! La Mini a été finalement adjugée à Diala el-Fil ($39 000) ; le sac Élie Saab à Karim Karagulla ($9 000) qui l’a offert illico à maman Marianne ; Faisal el-Khalil a décroché la photo de Marilyn Monroe ($50 000) et Chafic el-Khazen les tickets de Tony Bennett ($5 500). Quant à Ahmad Tayeb, il a gagné un voyage à Mykonos... en avion privé ($14 000). On parie qu’il y aura assez de sièges pour emmener famille et copains !
Mais comme Au Théâtre Ce Soir avec Donald Caldwell et Roger Art, ce serait bien dommage d’oublier le décor audacieux de la designer au talent international Najla el-Zein, ou l’installation d’une tonne et demie de citrons, achetés au Liban-Sud. D’ailleurs, les agriculteurs en excédent d’agrumes étaient tellement ravis qu’ils ont même contribué à une levée de fonds en faveur de Skoun. Samer el-Amine avait prévu leur revente le lendemain sur le marché aux fruits, mais finalement ils ont été distribués à tout le personnel qui a aidé à monter la soirée. Zéro gaspillage !
Ce soir-là, les infatigables cofondatrices Sarah Trad et Nadya Mikdashi annonçaient aussi le démarrage de leur nouveau centre à Chiyah.

James et Amale au service de Sa Majesté

À quelques dizaines de minutes à pied de Midane al-Tahrir (la fameuse place de la Libération du Caire), le bâtiment de l’ambassade de Grande-Bretagne pavoisé aux couleurs de l’Union Jack scintillait de mille feux à l’occasion du jubilé de diamant de la reine Élisabeth II. Pour marquer l’événement, l’ambassadeur James Watt et son épouse Amal Saad (radieuse dans une robe longue rouge signée Rabih Kayrouz) avaient convié à dîner dans les jardins de leur résidence 160 top personnalités économiques, culturelles et sociales de la communauté anglo-égyptienne, toutes tendances confondues puisque Londres est l’amie de tous les Égyptiens, mais sans qu’aucun homme politique ne soit présent – élection présidentielle oblige ! La soirée a été ponctuée d’un concert de musique de chambre exécuté par un quatuor de l’Opéra du Caire, d’un film documentaire de 15 minutes retraçant l’accession et le couronnement de la reine, et du discours de l’ambassadeur qui s’est terminé par le traditionnel God Save the Queen, à la santé de la reine. Le dîner a été servi sur fond de musique blues et jazz, avec un dessert évidemment aux couleurs nationales, blanc, rouge et bleu ! Une célébration sobre et chic. So british...

Sed el-Bauchrieh is da hype

Magnifiquement illuminée et en proie à une animation dense, la magnanerie de Sed el-Bauchrieh a accueilli le bal annuel de l’association des anciens de l’Insead, une des meilleures écoles de commerce au monde. Sur des airs d’opéra et de violon, la présidente Marina el-Hajj, Carine Maroun, Naji Rizk, Samer Dada et Marc Géara recevaient leurs invités, parmi lesquels Jawad et Randa Boulos, Stéphanie Fattal, Riad el-Assaad, Patrick et Noha Baz (fidèle à Élie Saab), Hala Fadel, Michèle Garzouzi (l’accro d’Hermès était ce soir en Reem Acra), Kamal Comair, Ghassan Khoury, Nadim et Mona Ghantous, Samir Azar et Joe Saddi. Deux films relatant le Beyrouth des années cinquante ont plongé dans une douce nostalgie Nabil et Nayla Kettaneh, Armand Pharès (le premier Libanais diplômé de cette école), Maurice et Hind Sehnaoui, Khalil et Aline Fattal, Nabil Fleyhane, etc. Et puis hop, les pieds sur terre pour tout le monde grâce à la débauche de couleurs et de rythmes d’une dabké revisitée (slam et smurf dance) et des platines de Câline Chidiac qui a dynamité les barrières générationnelles en mixant disco des années 80 et Shakira, faisant se déchaîner les beautiful people sur le dance floor jusqu’aux premières lueurs de l’aube.

Osez, osez, osez !

Débordant d’énergie contagieuse et d’enthousiasme, multipliant anecdotes et exemples de femmes courageuses qui se sont battues, qui ont changé le monde malgré les rôles passifs auxquels on a cherché à les contraindre, partageant expérience et conseils et invitant nos dames à assumer leurs ambitions, Aude de Thuin a captivé son auditoire (à majorité féminin, certes...) lors de sa conférence à la Résidence des Pins. La fondatrice du Women’s Forum for the Economy and Society a été donc naturellement et vivement ovationnée. Cette psychologue de formation, en charge de la partie France et Europe de la fondation d’Eve Ensler, City of Joy, une cité de protection pour les femmes au Congo, est l’auteure de Femmes, si vous osiez. Le pays s’en porterait mieux ! Tellement mieux...

ditavonbliss@hotmail.com
Amore mio à PortemilioSept cents invités se sont retrouvés au Portemilio pour célébrer l’union d’Émile Raja Salamé et de Nay Nemr Diab, spectaculaire dans une robe übervirginale. Le complexe balnéaire tout fraîchement lifté a été doté pour l’occasion d’une armada de serveurs arborant en imprimé sur leurs tee-shirts blancs les prénoms Nay et Émile : trop cute !...

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