Rechercher
Rechercher

Culture - Festival al-Bustan

« Quimeras », le flamenco métissé de Paco Peña

Entre tourbillon flamenco et énergie du mouvement africain, Paco Peña présente « Quimeras » les mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 mars à l’auditorium Émile Boustani.

Un flamenco aux tourbillonnements métissés de percussions africaines.

Considéré comme l’un des représentants de premier plan du flamenco dans le monde, Paco Peña, au-delà de son jeu virtuose, a toujours été à la recherche des accents divers du flamenco. Lyriques, dans ses enregistrements et performances solos. Religieux, dans ses compositions de Messe et Requiem flamenco que les festivaliers du Bustan ont eu l’occasion de découvrir dans les éditions précédentes. Et métissés, comme dans ses productions des dernières années, croisant les sonorités flamencas et afro-vénézuéliennes (Flamenco Sin Fronteras présenté au Festival al-Bustan en 2012) ou encore les tourbillonnements gitans et les rythmes africains dans Quimeras, spectacle qu’il donnera donc à voir à partir de demain soir sur la scène de l’hôtel de Beit-Méry.
Après s’être inspiré, dans son précédent travail, de l’histoire des Andalous qui, au tournant du XXe siècle, émigrèrent en Amérique latine, et dont la fusion entre leur folklore originaire et les rythmes afro-caribéens-latinos des terres où ils s’installèrent serait, dit-on, à l’origine de milongas, colombianas et autres «cantes de Ida et vuelta» (chants d’aller et retour), aujourd’hui inscrits dans la tradition flamenca, Peña enchaîne son exploration des thèmes de l’émigration, de la tentation du voyage et du rêve d’une vie meilleure. Mais cette fois, ces sujets sont abordés à travers l’actualité d’une immigration en provenance d’Afrique subsaharienne vers l’Espagne.
Réunissant des danseurs, chanteurs et musiciens de flamenco et des danseurs et musiciens du Sénégal et de Guinée, ce spectacle – réalisé en collaboration avec le metteur en scène Jude Kelly – marie musiques et danses traditionnelles espagnoles et africaines pour raconter, avec des accents humanistes et intimistes, les tribulations d’un groupe de migrants africains venus chercher du travail en Espagne.
Une pièce narrative qui dénonce les discriminations raciales au moyen de tableaux, qualifiés par le Daily Telegraph, «d’une beauté à couper le souffle», lors de la première mondiale de Quimeras en 2010 au Sadler’s Wells de Londres.
Un flamenco aux tourbillonnements métissés de percussions africaines.
Considéré comme l’un des représentants de premier plan du flamenco dans le monde, Paco Peña, au-delà de son jeu virtuose, a toujours été à la recherche des accents divers du flamenco. Lyriques, dans ses enregistrements et performances solos. Religieux, dans ses compositions de Messe et Requiem flamenco que les festivaliers du Bustan ont eu l’occasion de découvrir dans les...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut