Rechercher
Rechercher

Culture - FIFB 2012

L’Égypte au cœur du 12e Festival du film de Beyrouth

L’édition numéro douze du Festival international du film de Beyrouth se tient du 3 au 11 octobre, au cinéma Planète Abraj.

Alice Eddé et Colette Naufal au cours de la conférence de presse.Photo Nasser Trabulsi

Au programme : 57 films, deux compétitions, un «Coin libanais», une section «Human Rights Watch», un «Panorama international», ainsi qu’une «Rétrospective sur Kubrick» et une autre sur Kaurismaki.
C’est à «une édition plus restreinte» que la directrice du Festival international du film de Beyrouth a invité les cinéphiles libanais, en raison de «la situation sécuritaire régionale et des événements dont le Liban a été témoin récemment qui ont poussé nombre de pays à interdire à leurs ressortissants de se rendre au Liban», a précisé Colette Naufal lors d’une conférence tenue à l’hôtel Le Gray en présence de la présidente du festival, Alice Eddé, et d’un représentant de la banque SGBL.
Inauguré le 3 octobre au cinéma Planète Abraj (Furn el-Chebbak) avec le film Blind Intersections de Lara Saba et clôturé avec Looper de Rian Johnson, le festival présentera 57 films repartis sur 7 différentes catégories, dont deux compétitions (au lieu des trois habituelles, la compétition des longs-métrages du Moyen-Orient ayant été supprimée): une concernant les courts-métrages du Moyen-Orient et l’autre pour les films documentaires de cette même région. Les cinq autres sections sont «Panorama », «Lebanese Corner», «Human Rights Watch», ainsi qu’une «Rétrospective Aki Kaurismaki» et une autre consacrée au grand Stanley Kubrick («Focus on Kubrick»), en coopération avec l’ambassade américaine.
«Les films que nous avons pu assurer restent parmi les grands crus de l’année 2012 et nous présenterons au public libanais de nouveaux talents très prometteurs», a également précisé Naufal.
Côté programme, notons que la section «Panorama» compte Sea Shadow du réalisateur émirati Nawaf al-Janahi, ainsi que 11 autres films, dont Looper qui sera projeté en clôture du festival. À signaler: deux documentaires sur la révolution égyptienne: Uprising de l’Américain Fredrik Stanton et The Resilient Ones (I resilienti) de l’Italien Francesco Casolo.
La sélection compte également le film roumain Beyond the Hills (După dealuri) de Cristian Mungiu qui a obtenu le prix du meilleur scénario à Cannes et dont les héroïnes Cristina Flutur et Cosmina Stratan ont été sacrées meilleures actrices. Sans oublier: The Hunt (Jagten) du Danois Thomas Vinterberg dont le héros Mads Mikelsen a été sacré meilleur acteur à Cannes, ainsi que Oslo,31 August du Norvégien Joachim Trier qui a reçu le prix du meilleur film et de la meilleure cinématographie au Festival de Stockholm 2011, projeté à Cannes dans «Un certain regard» et finaliste des oscars du meilleur film étranger.
Au programme également: The Sapphires de Wayne Blair, Dangerous Liaisons du Coréen Hur Jin-ho, Maktub de l’Espagnol Paco Arango, le documentaire I am Gay and Muslim du Suisse Chris Belloni, ainsi que le documentaire Shooting in Herat.

Compétition des
films documentaires
La compétition du film documentaire présentera six films dont deux égyptiens, un iranien, un français sur la Syrie, un émirati et un film libanais. Le prix «Aleph» du meilleur documentaire, du meilleur réalisateur et le prix spécial du jury seront décernés aux lauréats de cette section.
La révolution égyptienne est fortement présente dans cette section, avec deux films: Eyes of Freedom... Street of Death, des réalisateurs Ahmad Salah Sony et Ramadan Salah, réalise un gros plan sur les événements survenus dans la rue Mohammad Mahmoud le 18 novembre 2011, et Goodbye Mubarak, de Katia Jarjoura, dans lequel la réalisatrice libanaise a capté les événements qui ont alimenté la révolution place Tahrir.
La situation en Syrie et le rôle des chrétiens dans ce pays font l’objet du film Damas, au péril du souvenir de la Française d’origine syrienne Marie Seurat, épouse du sociologue français Michel Seurat, kidnappé et assassiné au Liban il y a 30 ans.
Quant au réalisateur iranien Mohsen Makhmalbaf, il s’attarde, dans The Gardener, sur les visions antithétiques de deux générations d’Iraniens face à la religion et la paix.
Parmi les films en compétition dans la catégorie du film documentaire, The Orange House de Ramin Francis Assadi, ou le combat écologique de Mona Khalil pour sauver les tortues de mer de la plage de Tyr.
Également en compétition, Amal de Nujoom al-Ghanem qui a obtenu le Muhr émirati au Festival international du film de Dubaï.

Compétition du court-métrage
Par ailleurs, la compétition du court-métrage du Moyen-Orient présentera 11 films, dont 6 de réalisateurs libanais, 2 de réalisateurs bahraïnis, un film égyptien, un irakien et un jordanien. Parmi les films qui participent: Cold Januray (Bard Yanair), un film de Romany Saad sur la révolution égyptienne, avec Emy et Mohammad Ramadan.
Ou encore Bicycle de l’Irakien Rizgar Hussein qui a obtenu le prix du meilleur court-métrage et du meilleur scénario au Gulf Film Festival 2012, Gam (Lu’uba) du Bahreïni Saleh Nass, Person’s Life du Bahraïni Mohammad Jasim et A Crossover (Obour) du Jordanien Mohammad Hushki et de la Libanaise Thouraya Hamda.
Quant aux films libanais en compétition, il s’agit de Changing World de Pierre Salloum qui traite des événements du 11 septembre 2001, Shluq (Sirocco) de Hisham Bizri, Starring Julia d’Élie Fahed, And then we Got Married (W tjawazna) de Joe Azouri, La femme aux raisins de Mike Malajalian et Leftover d’Elham Abi Rached.

Lebanese Corner
Cette section est consacrée aux courts-métrages hors compétition et comporte 11 films de jeunes réalisateurs libanais: Nice to Meet you de Rodrigue Sleiman et Tarek el-Bacha, All About Her de Jihad Saade, Behind a Veil de Dima Jammal, Dead Roses de Sahar M. Khoury, Les Cerises du bateau de Sarah Hatem, Roubama de Rakan Mayasi, Runaway de Marc Kharrat, Something to Believe in de Ali Hamouch, Trigger de Wassim Tanios, Versa Vice de Mona Hamade et Vertical Village de Liana Kasir et Renaud Pachot.

Human Rights Watch
Cette année, une section sera consacrée pour la première fois aux films qui traitent des droits de l’homme avec la section «Human Rights Watch» organisée en collaboration avec l’ONG éponyme, avec 4 films au programme: The Price of Sex de la Bulgare Mimi Chakarova, Pink Ribbons de la Canadienne Léa Pool, Special Flight du Suisse Fernand Melgar et The Island President de l’Américain Jon Shenk.

Billeterie

Les billets sont en vente, à partir du 28 septembre, au cinéma Planète – Abraj, de 16h à 22h.
Prix des billets : projections régulières 5000 LL. Cette année, un Pass Festival sera disponible à 20$ et permettra à son détenteur d’assister à l’intégralité du programme du festival.
Pour plus d’informations, contacter le 70/141843 ou le cinéma Planète – Abraj au 01/292192, de 16h à 22h.
info@beirutfilmfoundation.org/ www.beirutfilmfoundation.org

Le jury

Le jury sera composé du critique de cinéma et professeur universitaire Émile Chahine, ainsi que de la productrice libanaise Rita Dagher qui a collaboré avec des réalisateurs américains et internationaux.
Au programme : 57 films, deux compétitions, un «Coin libanais», une section «Human Rights Watch», un «Panorama international», ainsi qu’une «Rétrospective sur Kubrick» et une autre sur Kaurismaki.C’est à «une édition plus restreinte» que la directrice du Festival international du film de Beyrouth a invité les cinéphiles libanais, en raison de «la situation sécuritaire...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut