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Culture - Musique

La voix « smokey » en quatre langues d’Élie Karam

Certains diront qu’il ne chante pas. Il rugit, plutôt. Le lion en question se nomme Élie Karam et sa voix bien reconnaissable, rocailleuse à souhait, a fait sa notoriété d’oiseau des nuits beyrouthines.

Chemise blanche, catogan ultraluisant, bronzage et barbe plus sel que poivre complètent le look qu’il cultive et qui illustre la couverture de son dernier CD, Inti el-Hawa, un double album en fait puisqu’il comprend un bonus track, Baadima, celui-là même qui figure sur le volume numéro 5 de la célèbre collection Buddha Bar. Le fashion designer (re)converti en chanteur, propriétaire du Kookoo Club, explore ici les arabesques des mélodies orientales, en y greffant des paroles en libanais, français, anglais et italien.
Du «easy listening» par excellence, cet opus est «un exemple culturel» affirme Karam, voulant souligner le caractère multilinguiste de son projet musical.
Sans être essentiel, ce CD est relax, agréable à écouter pour ceux qui ne sont pas allergiques aux mélopées douces et sirupeuses, servies ici par une voix «smokey» se gargarisant des «Yeah Baby » à la Joe Cocker. Orchestrations orientales avec moult violons à l’appui, ou airs jazzy assortis de sonorités ritales, paroles légères et entêtantes, Inti el-Hawa se classe ainsi dans la catégorie des albums les mieux vendus du Virgin Megastore. Lorsque le lion rugit ? Les amateurs (du genre) dansent.

 

M.G.H.

Chemise blanche, catogan ultraluisant, bronzage et barbe plus sel que poivre complètent le look qu’il cultive et qui illustre la couverture de son dernier CD, Inti el-Hawa, un double album en fait puisqu’il comprend un bonus track, Baadima, celui-là même qui figure sur le volume numéro 5 de la célèbre collection Buddha Bar. Le fashion designer (re)converti en chanteur,...

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