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Culture - Web culture

Info ou Int’hoax ?

Créé en 2000, le site HoaxBuster.com poursuit un objectif très noble : mettre un terme à la propagation des hoax et des rumeurs en circulation sur le web francophone !

Accéder au paradis des hoax sur hoaxbuster.com.

Il a été prouvé, depuis belle lurette, qu’Internet est une toile d’araignée à gogos, un propagateur de médisances, un épandeur de fumiers, un maillage fou (et flou) de nouvelles invérifiables et sans auteur. Si, si. Et il ne s’agit pas d’un « hoax », croyez-le. L’on ne saurait alors que trop vous conseiller la fréquentation assidue ou ponctuelle de ce site précurseur du genre, si vous doutez de la véracité d’un buzz, d’une rumeur, d’un bruit qui court.
Première ressource francophone sur les hoax (canulars) du web, ce site permet en effet d’identifier tout message susceptible d’être un hoax. Lorsque vous recevez un mail vous invitant à faire suivre l’information à vos amis, prenez le réflexe de vérifier si l’information en question est vraie en faisant un petit tour sur Hoaxbuster. La plupart du temps, Hoaxbuster aura déjà enquêté sur le sujet et, le cas échéant, tordu le cou à de fausses rumeurs ou autres « légendes urbaines », ces cacophonies populaires diverses : les téléphones portables dont les ondes permettent de cuire un œuf, les alligators qui pullulent dans les égouts, les mygales qui pondent dans les yuccas et autres tarentules des cactus, la traite des blanches organisée depuis les cabines d’essayage des boutiques, les bases militaires secrètes, etc. Sans oublier évidemment les théories du complot dans les attentats du 11 septembre, les attaques des Martiens et la fin du monde en 2012.
L’excellent site hoaxbuster.com en donne de nombreux exemples.

Y’a pas de hoax sans fond de vérité ?
Trop peu et trop mal étudiées, les légendes urbaines sont un sujet que l’on aurait tort de prendre à la légère. En effet, elles peuvent – ça s’est déjà vu – provoquer des vents de panique, lancer des guerres ou initier des révolutions (bon, pas vraiment, mais presque). Et une fois l’agitation oubliée, une fois la rumeur démentie, il en reste toujours un petit quelque chose, un « y’a pas de fumée sans feu » qui peut durablement causer du tort à des personnes, des institutions, des villes, des peuples... Et ce d’autant plus facilement qu’effectivement, il n’y a généralement pas de fumée sans feu et ces rumeurs ont un fond de vérité. Prenons pour exemple l’affaire du chien brésilien. Un couple de vacanciers ramène du Brésil un chien très étrange, affectueux, mais qui cause un énorme stress au chat. Après une bagarre sanglante entre le chien et le chat, le couple consulte un vétérinaire qui leur demande où ils ont trouvé ce chien et qui finit par leur dire : « Ce n’est pas un chien. C’est un rat ! » Eh bien cette histoire, qui est le prototype même de la légende urbaine, est arrivée à quelqu’un qui connaît quelqu’un avec qui un de mes amis a travaillé. La rumeur rencontre donc parfois la vérité.
Démocratisation de l’informatique oblige, les canulars prennent aujourd’hui une forme électronique et se jouent des frontières et de la distance pour parvenir directement sur vos écrans.
Mais au fait, cela veut dire quoi, exactement, un hoax ? Explications du site : « Ce terme énigmatique provient du langage courant et signifie canular. À titre d’exemple, les anglophones diront : “bomb hoax” pour une fausse alerte à la bombe. »
Fausses alertes aux virus ; fausses chaînes de solidarité ; fausses promesses ; fausses informations ; les hoax prennent toutes les formes. La rubrique « Variétés » nous apprend à les repérer. Un internaute averti en vaut... mille. Devenez HoaxHunter (chasseur de hoax). Comment ? C’est tout simple, inscrivez-vous... et c’est tout ! C’est tout ?
« Quand vous le pouvez, envoyez-nous les hoax que vous recevez afin de nous aider à développer notre base de données, précise (tout de même) le site. Proposez-nous de nouveaux dossiers, de nouveaux articles, participez à nos forums, incitez vos contacts à venir se renseigner avant de plonger à leur tour... bref aidez-nous à faire évoluer le site et, bien sûr, à le faire connaître. »
L’internaute peut ensuite accéder au rang de « HoaxHunter expert ». « Après quelque temps d’expérience, votre savoir-faire n’est plus à mettre en doute, vous passez automatiquement au stade “expert”. Puis à celui de “modérateur”, si vous êtes prêt à investir un peu de temps et, surtout, si vous savez faire preuve de patience et de pédagogie. »
Et faire partie, ultimement de la RedacTeam ? « Dès la découverte d’un hoax vous partez (virtuellement) enquêter auprès des institutions, sociétés et/ou des personnes concernées et rédigez l’article qui sera intégré à Hoaxbuster.com. Votre article sera publié sur le site signé de votre nom», affirment les hoaxbusters en chef du site.
Le act checking, ou comment s’assurer de la véracité des informations journalistiques, a fait des petits depuis la création du précurseur hoaxbuster. De nombreux sites s’intéressent à ce qu’ils appellent la désintox. Il serait grand temps que cette rigueur dans l’information gagne nos latitudes, et surtout nos ondes hertziennes.
Il a été prouvé, depuis belle lurette, qu’Internet est une toile d’araignée à gogos, un propagateur de médisances, un épandeur de fumiers, un maillage fou (et flou) de nouvelles invérifiables et sans auteur. Si, si. Et il ne s’agit pas d’un « hoax », croyez-le. L’on ne saurait alors que trop vous conseiller la fréquentation assidue ou ponctuelle de ce site précurseur du...

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