Les manuscrits de la poétesse bretonnante Anjela Duval, qui avait accédé à une vraie notoriété au plan national après diverses émissions de télévision en France et à l’étranger, sont désormais accessibles en ligne, a-t-on appris auprès de l’université de Rennes 2.
Les passages d’Anjela Duval à la télévision, dont la BBC, lui avaient valu de son vivant un important courrier venu du monde entier, auquel elle se faisait un devoir de répondre après sa journée d’agricultrice. «Nous espérons que cette numérisation permettra de retrouver des lettres d’Anjela Duval qui aideront à mieux encore la connaître», a expliqué Ronan Le Coadic, professeur à l’université de Rennes 2.
Cette numérisation, a-t-il souligné, permettra de «mieux saisir son processus de création». Le fond comprend en effet plusieurs versions d’un même poème, par exemple, sur des cahiers d’écoliers à l’écriture régulière.
Née en 1905, femme de la terre ayant toujours vécu modestement, Anjela Duval a passé sa vie sur sa ferme de Traoñ an Dour, dans le Trégor, non loin de Lannion (Côtes-d’Armor). Après avoir arrêté l’école à 12 ans pour aider ses parents, elle a décidé à plus de 45 ans d’apprendre à écrire sa langue maternelle, le breton. Elle a été publiée pour la première fois à l’âge de 68 ans. Elle est décédée en 1981.
Ses poèmes en breton – accessibles en français – sont à son image, marqués par une grande simplicité, sa fidélité à sa terre, son amour de la nature, de sa langue et de sa culture.
Son authenticité lui a permis de toucher un public très diversifié et d’atteindre à l’universel.
Témoin de son bon sens, et de son refus de se laisser griser par la renommée qui l’atteignait à la fin de sa vie, cette réplique qu’elle lançait à l’adresse de ceux qui la flattaient: «Une demi-douzaine de poètes ne vaudront jamais un bon ouvrier agricole!»
Les passages d’Anjela Duval à la télévision, dont la BBC, lui avaient valu de son vivant un important courrier venu du monde entier, auquel elle se faisait un devoir de répondre après sa journée d’agricultrice. «Nous espérons que cette numérisation permettra de retrouver des lettres d’Anjela Duval qui aideront à mieux encore la connaître», a expliqué Ronan Le Coadic, professeur à l’université de Rennes 2.
Cette numérisation, a-t-il souligné, permettra de «mieux saisir son processus de création». Le fond comprend en effet plusieurs versions d’un même poème, par exemple, sur des cahiers d’écoliers à l’écriture régulière.
Née en 1905, femme de la terre ayant toujours vécu modestement, Anjela Duval a passé sa vie sur sa ferme de Traoñ an Dour, dans le Trégor, non loin de Lannion (Côtes-d’Armor). Après avoir arrêté l’école à 12 ans pour aider ses parents, elle a décidé à plus de 45 ans d’apprendre à écrire sa langue maternelle, le breton. Elle a été publiée pour la première fois à l’âge de 68 ans. Elle est décédée en 1981.
Ses poèmes en breton – accessibles en français – sont à son image, marqués par une grande simplicité, sa fidélité à sa terre, son amour de la nature, de sa langue et de sa culture.
Son authenticité lui a permis de toucher un public très diversifié et d’atteindre à l’universel.
Témoin de son bon sens, et de son refus de se laisser griser par la renommée qui l’atteignait à la fin de sa vie, cette réplique qu’elle lançait à l’adresse de ceux qui la flattaient: «Une demi-douzaine de poètes ne vaudront jamais un bon ouvrier agricole!»
Les manuscrits de la poétesse bretonnante Anjela Duval, qui avait accédé à une vraie notoriété au plan national après diverses émissions de télévision en France et à l’étranger, sont désormais accessibles en ligne, a-t-on appris auprès de l’université de Rennes 2.Les passages d’Anjela Duval à la télévision, dont la BBC, lui avaient valu de son vivant un important courrier...
commentaires (0)
Commenter