La soprano Hiba Tawaji accompagnée par l’Orchestre philharmonique libanais et le chœur deNotre-Dame de Louaizé. (Photo Ibrahim Tawil)
Dans le sillage des concerts organisés par l’Orchestre philharmonique libanais, placé pour la circonstance sous la baguette de Michel Khairallah, les mélomanes ont pu applaudir le week-end dernier, malgré un temps particulièrement pluvieux, un programme alliant partitions étrangères et inspiration libanaise.
Au menu, alliant images sonores hispanisantes à un rêve d’Orient, des pages de Gabriel Fauré, Maurice Ravel et une œuvre d’Oussama Rahbani différentes des habituels
«musicals».
En ouverture la Pavane, tout en douceur, de Fauré, sans sa part chorale. Suit une seconde Pavane, celle pour une «infante défunte» de Ravel. Non dans sa version pour clavier, mais orchestrale. Là aussi douceur doublée d’une certaine mélancolie. Toujours Ravel, avec son obsédant Boléro aux phrases lancinantes, entêtées et répétitives, avant de finir dans une apothéose de tonalités flamboyantes.
La part belle était à la longue narration d’un poème symphonique, un peu à la russe, intitulé Synergie d’Oussama Rahbani qui mélange, en des accents chaotiques et éruptifs, des images sonores torrentielles où l’Orient est multiple dans sa culture et ses religions. Une œuvre commanditée pour l’inauguration de la galerie Jameel pour l’art islamique au Musée de Victoria et Albert en Angleterre et interprétée en 2006 par l’Orchestre philharmonique de Londres (et des musiciens libanais) sous la direction de Ion Marin.
Accompagnée du chœur de Notre-Dame de Louaizé (dirigé par le père Khalil Rahmé), la soliste soprano Hiba Tawaji a déployé un chant où se marient vocalises et
véhémence.
Au menu, alliant images sonores hispanisantes à un rêve d’Orient, des pages de Gabriel Fauré, Maurice Ravel et une œuvre d’Oussama Rahbani différentes des habituels
«musicals».
En ouverture la Pavane, tout en douceur, de Fauré, sans sa part chorale. Suit une seconde Pavane, celle pour une «infante défunte» de Ravel. Non dans sa version pour clavier, mais orchestrale. Là aussi douceur doublée d’une certaine mélancolie. Toujours Ravel, avec son obsédant Boléro aux phrases lancinantes, entêtées et répétitives, avant de finir dans une apothéose de tonalités flamboyantes.
La part belle était à la longue narration d’un poème symphonique, un peu à la russe, intitulé Synergie d’Oussama Rahbani qui mélange, en des accents chaotiques et éruptifs, des images sonores torrentielles où l’Orient est multiple dans sa culture et ses religions. Une œuvre commanditée pour l’inauguration de la galerie Jameel pour l’art islamique au Musée de Victoria et Albert en Angleterre et interprétée en 2006 par l’Orchestre philharmonique de Londres (et des musiciens libanais) sous la direction de Ion Marin.
Accompagnée du chœur de Notre-Dame de Louaizé (dirigé par le père Khalil Rahmé), la soliste soprano Hiba Tawaji a déployé un chant où se marient vocalises et
véhémence.
Dans le sillage des concerts organisés par l’Orchestre philharmonique libanais, placé pour la circonstance sous la baguette de Michel Khairallah, les mélomanes ont pu applaudir le week-end dernier, malgré un temps particulièrement pluvieux, un programme alliant partitions étrangères et inspiration libanaise.Au menu, alliant images sonores hispanisantes à un rêve d’Orient,...
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