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Culture - Livre

Plongée « Au cœur de nos forêts » avec Melkan Bassil

La démarche de Melkan Bassil dans son livre trilingue (français, anglais, arabe) « Au cœur de nos forêts », produit par Swelpix, est singulière et louable : sensibiliser par le texte et l’image ses lecteurs à la préservation de l’environnement naturel libanais.

Au cœur de la forêt des cèdres de Maasser el-Chouf. (Photo Michel Sayegh)

Mais on regrette que la description des forêts soit parfois, dans le chapitre «Imperial domain», plus assimilable à un guide touristique qu’à un ouvrage de revendications écologiques. C’est le cas de la description du domaine de cèdres de Tannourine ou de la réserve de pins de Bentaël.
Son livre, Melkan Bassil l’a voulu symbolique, représentant l’adage «Le Ciel est un rond, la Terre est un carré». Mais on aurait souhaité avoir connaissance de cette appréhension circulaire de l’espace dès le début de l’ouvrage. Cela nous aurait aidé à comprendre le choix de l’auteur et photographe de présenter chacun de ses thèmes par un panorama à 360°. Pour lui qui imagine le ciel à l’image du cercle, sans commencement ni fin, les techniques d’images sont un moyen de transformer le carré imparfait de l’homme et de la terre en cercle parfait. Melkan Bassil présente de très belles et diverses images. Cependant, le texte qui les accompagne n’est malheureusement pas à la hauteur de ce qu’il cherche à défendre.
Au cœur de nos forêts mêle deux sujets qui gagneraient à être mis en valeur individuellement. Dans un premier chapitre, «Imperial domain», l’auteur s’intéresse successivement aux cèdres, aux pins et aux chênes. Pour chaque catégorie d’arbre, il répertorie les domaines du pays. Il traite des cèdres de Becharré, du Chouf et de Tannourine. Il s’intéresse aux pins de Jezzine, de Baabda, de Bentaël et de la vallée de Qadisha. Enfin, il dresse un portrait des chênes de Qammou’a, de Ghabet el-Arz et de Horch Ehden. Les informations données ne contiennent, pour la plupart, que la date de création du domaine ainsi que les caractéristiques et anecdotes au sujet de l’arbre. Cela manque de chiffres grâce auxquels le lecteur se sentirait plus concerné. En revanche, l’urbanisation, l’oxygène et le recyclage sont autant de thèmes bien traités et pouvant être encore approfondis car polémiques.
Il faut tout de même mettre en valeur la démarche de Melkan Bassil. En adressant ce livre «écologique» aux futures générations, il participe à la protection de l’environnement du Liban.

Julia DUMONT
Mais on regrette que la description des forêts soit parfois, dans le chapitre «Imperial domain», plus assimilable à un guide touristique qu’à un ouvrage de revendications écologiques. C’est le cas de la description du domaine de cèdres de Tannourine ou de la réserve de pins de Bentaël.Son livre, Melkan Bassil l’a voulu symbolique, représentant l’adage «Le Ciel est un rond, la...

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