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Économie - Liban - Social

Le prix de la farine et du pain au centre d’un débat

Les syndicats des boulangeries ont tenu à préciser hier dans un communiqué que « les minotiers n’ont reçu aucune consigne de la part du ministère de l’Économie et du Commerce leur permettant de fixer un prix unique pour la farine ». Selon eux, en effet, les minotiers ne font pas partie de l’accord entre le ministère et les boulangers et n’ont pas le droit de prendre comme référence le prix de la farine à son arrivée aux boulangeries, « sachant que plusieurs intermédiaires reçoivent des commissions après sa sortie des minoteries ».
Les syndicats des boulangers appellent donc le ministre de l’Économie, Nicolas Nahas, à s’engager à ce que le prix de la farine reste à 600 000 livres la tonne, soit le prix à la minoterie.
Par ailleurs, le président de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL), Ghassan Ghosn, a accusé les boulangers et minotiers de « priver les travailleurs et personnes à revenus modestes de leur pain quotidien à cause de leurs disputes ». Il a appelé le gouvernement à « prendre ses responsabilités pour protéger les citoyens et à mettre fin à la fluctuation du prix du pain en subventionnant et fixant son prix ».
Les syndicats des boulangeries ont tenu à préciser hier dans un communiqué que « les minotiers n’ont reçu aucune consigne de la part du ministère de l’Économie et du Commerce leur permettant de fixer un prix unique pour la farine ». Selon eux, en effet, les minotiers ne font pas partie de l’accord entre le ministère et les boulangers et n’ont pas le droit de prendre comme...
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