Dans un rapport publié récemment, l’agence de notation Fitch a maintenu sa note sur les banques du Moyen-Orient à stable, tout en mettant en garde les institutions sur les risques persistants causés par les troubles régionaux et la crise économique mondiale.
La perspective de Fitch sur la solvabilité des banques de la région est en effet restée inchangé dans l’ensemble en dépit des remous politiques qui continuent de secouer la région. En fait, la plupart des pays de la région, en particulier ceux du Golf, continuent à stimuler leurs économies par le biais de grands travaux d’infrastructure lancés par les gouvernements financés par les fonds souverains. Le prix du pétrole est resté supérieur à 100 dollars le baril, générant ainsi d’importantes recettes nettement supérieures aux exigences budgétaires. Il est important de noter qu’en l’absence de croissance économique, les pays non producteurs de pétrole pourraient néanmoins être désavantagés.
Par ailleurs, toujours selon l’agence de notation citée par le MENA Weekly Monitor de Bank Audi, les emprunts non rentables ont atteint un seuil maximal. Pourtant, Fitch s’attend à des charges de dépréciation inférieures en 2012. L’agence prévoit en outre une augmentation des prêts dans un contexte de confiance renforcée et davantage de projets d’infrastructures à venir, stimulant ainsi les économies locales mais dépendant cependant toujours des fluctuations économiques mondiales. En ce qui concerne les profits, les marges ont été sous pression en raison notamment de la faiblesse des taux d’intérêt. Cependant, de plus faibles charges de dépréciation combinées à une politique de contrôle des coûts pourraient conduire à une amélioration progressive de la profitabilité.
La plupart des banques de la région sont financées par des dépôts de clients avec peu de confiance de la part des marchés de capitaux. La liquidité est importante dans la plupart des marchés. Ces derniers mois, certaines banques ont percé sur les marchés internationaux de capitaux (grâce aux bons de Trésor et aux « sukuks ») dans le but de refinancer les dettes arrivant à maturité. Fitch s’attend à ce que cette tendance se poursuive en 2012, sous certaines conditions dont celles que les banques continent leur expansion.
Tout changement dans les perspectives de notation dépend de la notation souveraine de la région ou d’un changement de position de Fitch concernant la capacité souveraine des pays à fournir un soutien dans le remboursement de leur dette.
La perspective de Fitch sur la solvabilité des banques de la région est en effet restée inchangé dans l’ensemble en dépit des remous politiques qui continuent de secouer la région. En fait, la plupart des pays de la région, en particulier ceux du Golf, continuent à stimuler leurs économies par le biais de grands travaux d’infrastructure lancés par les gouvernements financés par les fonds souverains. Le prix du pétrole est resté supérieur à 100 dollars le baril, générant ainsi d’importantes recettes nettement supérieures aux exigences budgétaires. Il est important de noter qu’en l’absence de croissance économique, les pays non producteurs de pétrole pourraient néanmoins être désavantagés.
Par ailleurs, toujours selon l’agence de notation citée par le MENA Weekly Monitor de Bank Audi, les emprunts non rentables ont atteint un seuil maximal. Pourtant, Fitch s’attend à des charges de dépréciation inférieures en 2012. L’agence prévoit en outre une augmentation des prêts dans un contexte de confiance renforcée et davantage de projets d’infrastructures à venir, stimulant ainsi les économies locales mais dépendant cependant toujours des fluctuations économiques mondiales. En ce qui concerne les profits, les marges ont été sous pression en raison notamment de la faiblesse des taux d’intérêt. Cependant, de plus faibles charges de dépréciation combinées à une politique de contrôle des coûts pourraient conduire à une amélioration progressive de la profitabilité.
La plupart des banques de la région sont financées par des dépôts de clients avec peu de confiance de la part des marchés de capitaux. La liquidité est importante dans la plupart des marchés. Ces derniers mois, certaines banques ont percé sur les marchés internationaux de capitaux (grâce aux bons de Trésor et aux « sukuks ») dans le but de refinancer les dettes arrivant à maturité. Fitch s’attend à ce que cette tendance se poursuive en 2012, sous certaines conditions dont celles que les banques continent leur expansion.
Tout changement dans les perspectives de notation dépend de la notation souveraine de la région ou d’un changement de position de Fitch concernant la capacité souveraine des pays à fournir un soutien dans le remboursement de leur dette.
Dans un rapport publié récemment, l’agence de notation Fitch a maintenu sa note sur les banques du Moyen-Orient à stable, tout en mettant en garde les institutions sur les risques persistants causés par les troubles régionaux et la crise économique mondiale. La perspective de Fitch sur la solvabilité des banques de la région est en effet restée inchangé dans l’ensemble en...