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Sport

Lyon en quête de réponses

Longtemps dans le déni, Lyon, battu 5-1 à Montpellier, est confronté à la réalité d’une 14e place et doit trouver des solutions pour rebondir sous peine de n’avoir que le maintien pour seul horizon.

L’OL jouera-t-il le maintien ?
Depuis ses quatre premiers succès, deux en 3e tour préliminaire de la Ligue des champions contre Grasshopper Zürich (1-0, 1-0) et en L1 face à un Nice décimé (4-0) et un faible Sochaux (3-1), l’OL n’a gagné qu’une fois sur ses onze dernières sorties toutes compétitions confondues, devant Nantes (3-1).
À la 14e place après neuf journées, Lyon n’a que quatre points d’avance sur le premier relégable alors qu’il n’a pas affronté Monaco, Paris SG, Marseille ou Saint-Étienne, mais a déjà perdu contre Évian/Thonon (2-1), Reims (0-1) ou Ajaccio (2-1), qui n’ont d’autre horizon que le maintien.
Déjà en 2010, l’Olympique lyonnais avec Claude Puel présentait un tel bilan. Le club avait terminé 3e avec des joueurs possédant un vécu du haut niveau.
Les départs, depuis deux ans, des fameux « dinosaures et autres pharaons du vestiaire » ont été compensés par le recrutement d’éléments expérimentés, certes, mais novices pour le haut du tableau (Dabo, Danic, Bisevac, Bedimo) alors que les internationaux sont des seconds choix en Bleu (Gonalons, Gomis, Grenier) ou jouent dans des sélections de niveau modeste (B. Koné, Bisevac, Bedimo).
Ils n’encadrent en rien des jeunes restant à discipliner et ne peuvent enrayer la perte de valeur de l’équipe.

Garde est-il menacé ?
Comme tous les entraîneurs en panne de résultats, Garde « sent bien le danger » comme il l’a déclaré dimanche.
Il est certainement « menaçable », selon une expression de Jean-Michel Aulas tenue peu avant l’éviction de Guy Stephan en octobre 1996 après une défaite 7-0 à Auxerre. Ce terme avait, à l’automne 2010, de nouveau, été employé à l’encontre de Puel qui avait toutefois terminé la saison même si Leonardo avait été sondé.
Mais, Rémi Garde, sur le banc depuis juin 2011 et en fin de contrat en 2014, reste un technicien novice à la tête d’une formation juvénile. Ses adjoints, Bruno Genesio ou Gérald Baticle, n’ont guère plus de vécu que lui en L1.

Pourquoi tant d’absences ?
Les blessures musculaires de nombreux éléments, notamment des défenseurs, fragilisent l’équipe et limitent les choix. Cela contraint Garde à utiliser trop de joueurs à des postes qui ne sont pas les leurs.
De plus, Garde se passera contre Bordeaux, le 20 octobre à Gerland, de Maxime Gonalons et Henri Bedimo, suspendus, mais il a certainement perdu aussi, moralement, les milieux Gueïda Fofana et Jordan Ferri, naufragés à des postes de défenseurs qui ne sont pas les leurs. Accablés, ils auront du mal à revenir même sur leurs positions de prédilection.
Jean-Michel Aulas enquête sur les raisons de ces blessures à répétition, mais repousse l’argument de la préparation organisée en juillet, visant plutôt les soins et la préparation physique.
Pourtant, le stage de Tignes a été écourté avant que l’équipe ne suive un camp d’entraînement et ne dispute un match amical à New York sous de fortes chaleurs et un taux d’humidité élevé, des conditions climatiques qui n’ont pas permis de travailler efficacement.
Toutefois, Lyon n’est pas le seul club à déplorer plusieurs absents.

Les retours, solution miracle ?
Le club espère mettre à profit la trêve internationale pour favoriser le retour de ses blessés, Miguel Lopes, Mouhamadou Dabo, Milan Bisevac ou Samuel Umtiti ainsi que Yoann Gourcuff. Cela rendra l’ensemble un peu plus solide mais sans garantie de revenir aux premières places, car avec eux, l’OL a également perdu des matches contre Reims, Évian/Thonon ou la Real Sociedad en barrage de la Ligue des champions.
N’oublions pas que les réintégrations de Bafétimbi Gomis ou Jimmy Briand, début septembre après avoir été bannies cet été, n’ont pas tout résolu.
Longtemps dans le déni, Lyon, battu 5-1 à Montpellier, est confronté à la réalité d’une 14e place et doit trouver des solutions pour rebondir sous peine de n’avoir que le maintien pour seul horizon.L’OL jouera-t-il le maintien ?Depuis ses quatre premiers succès, deux en 3e tour préliminaire de la Ligue des champions contre Grasshopper Zürich (1-0, 1-0) et en L1 face à...

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