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Liban - TSL

Sayyed rentre à Beyrouth sous bonne protection et attaque "Hariri et sa clique"

L'ancien directeur de la Sûreté générale, Jamil Sayyed, est rentré, samedi à Beyrouth, deux jours après sa convocation par le procureur général près la Cour de cassation, Saïd Mirza, entouré des députés du Hezbollah et de certains députés du CPL du général Michel Aoun, qui semblent décidés de le "protéger" jusqu'au bout. À l'aéroport international de Beyrouth, Sayyed a donné une conférence de presse d'une rare violence au cours de laquelle il s'est attaqué au Premier ministre Saad Hariri, au Courant du futur, ainsi qu'au procureur général Saïd Mirza, menacant d'avoir recours à la rue "s'il le faudrait", pour que "justice soit faite".

Bien qu'il écarte l'idée d'une tentative d'un coup d'État, pour Sayyed l'équation est claire : la justice du TSL, du chef du gouvernement et de Saïd Mirza... ou la sienne./

"Que tous ceux qui m'entendent au Liban et à l'étranger sachent que ce qui se passe aujourd'hui dans le pays n'est pas un coup d'État ni un conflit avec la justice, comme se plaisent à répéter certaines parties de la majorité et du 14 Mars pour ouvrir la voie aux ingérences externes. Ces manifestations et cet accueil s'inscrivent dans une démarche de soutien à la vraie justice et à l'État. Cette justice ne peut exister tant que les faux témoins et ceux qui les manipulent ne seront pas jugés", a déclaré Sayyed. S'adressant au PM Saad Hariri, l'ancien directeur de la SG a affirmé que les gens qui l'entourent, à l'instar de Saïd Mirza, Detlev Mehlis et Achraf Rifi, doivent se retrouver dans une prison du Liban ou de La Haye, accusant le PM d'avoir été, depuis 2005, leur complice pour "être à la tête du pouvoir." "Ce que vous avez fait est le véritable coup d'État. La justice doit remonter jusqu'à ceux qui ont planifié et fabriqué les faux témoins, orientant l'enquête vers une fausse piste qui a entraîné des catastrophes entre le Liban et la Syrie", a-t-il ajouté.

Sayyed s'est également déclaré "sous le plafond de la justice et du droit", estimant toutefois la décision de le convoquer comme étant purement politique et une voie ouverte vers l'oppression. "Saïd Mirza devrait être dessaisi de ses fonctions et placé à la disposition du Conseil supérieur de la magistrature car c'est conflit personnel qui l'oppose à moi", a poursuivi Sayyed, en référence à la plainte qu'il a déposée devant la justice libanaise et d'une autre devant la justice syrienne dans le cadre du dossier des faux témoins. Pour Sayyed, cette plainte couvre également le général Achraf Rifi et le colonel Wissam Hassan, car ils constituent la police judiciaire relevant de l'autorité du juge Mirza et qu'ils font aussi l'objet de plaintes dans le cadre du même dossier. "Je serai honoré de me présenter devant la justice, mais je ne serai pas du tout honoré de me présenter devant cette même justice qui a falsifié le dossier des faux temoins pour me jeter quatre ans en prison", a conclu Sayyed.

"Que tous ceux qui m'entendent au Liban et à l'étranger sachent que ce qui se passe aujourd'hui dans le pays n'est pas un coup d'État ni un conflit avec la justice, comme se plaisent à répéter certaines parties de la majorité et du 14 Mars pour ouvrir la voie aux ingérences externes. Ces manifestations et cet accueil s'inscrivent...

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