Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Mechaal abandonne ses bureaux en Syrie

Le Hamas, embarrassé par la répression de la révolte, prendrait ses distances vis-à-vis de Damas.
Khaled Mechaal, dirigeant politique du Hamas, a dans les faits abandonné ses bureaux à Damas, a-t-on indiqué hier dans les milieux du renseignement et de la diplomatie. « Mechaal ne demeure plus en Syrie comme il en avait l’habitude. Il est pratiquement tout le temps à l’étranger », a ainsi déclaré un diplomate basé au Proche-Orient. « Le mois dernier, il n’a peut-être passé que cinq jours en Syrie et pour le reste, il est allé au Qatar, en Turquie et en Égypte », a-t-il ajouté sous le couvert de l’anonymat. Un responsable des renseignements dans la région, souhaitant lui aussi rester anonyme, a confirmé que Khaled Mechaal « ne revient plus en Syrie. C’est la décision qu’il a prise. Il y a encore une présence du Hamas là-bas, mais c’est négligeable ».
Damas est isolé après dix mois de répression sanglante des manifestations contre le président Bachar el-Assad, et la ville n’est pas assez sûre pour que Khaled Mechaal puisse y recevoir des visiteurs, explique le diplomate. Les observateurs ajoutent que le Hamas est embarrassé par la répression, qui touche de nombreux sunnites alliés aux Frères musulmans, sur le soutien desquels compte Khaled Mechaal. Selon les mêmes sources, Khaled Mechaal s’abstiendra cependant de fermer publiquement le QG politique du Hamas à Damas. Le Mouvement de résistance islamique, qui contrôle la bande de Gaza, a été longtemps hébergé par Bachar el-Assad et, avant lui, par son père Hafez, mort en 2000.
D’après les mêmes sources, Khaled Mechaal se trouve actuellement en Égypte, mais « il n’y a pas d’accord pour ouvrir une antenne au Caire, pas encore ». « On s’attend à ce qu’il réside au Qatar, où il pourrait rester la plupart du temps jusqu’à ce que le brouillard syrien s’éclaircisse », déclare le diplomate.
Fondé en 1987, le Hamas, considéré par Israël, les États-Unis et l’Union européenne comme une organisation terroriste, est soutenu depuis des années par l’Iran, allié de Damas. Mais son financement serait bloqué depuis quatre mois, ajoute le diplomate. « L’Iran donnait 250 à 300 millions de dollars au Hamas, mais il y a eu des interruptions dans les paiements l’année dernière. D’après ce que nous savons, il n’y a plus eu de paiements depuis août 2011. » Le Premier ministre du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, aurait reçu « des promesses de la Turquie pour fournir au mouvement et à son administration 300 millions de dollars pour aider Gaza ». En outre, Ismaïl Haniyeh doit se rendre en Iran dans les prochains jours.

(Source : Reuters)
Khaled Mechaal, dirigeant politique du Hamas, a dans les faits abandonné ses bureaux à Damas, a-t-on indiqué hier dans les milieux du renseignement et de la diplomatie. « Mechaal ne demeure plus en Syrie comme il en avait l’habitude. Il est pratiquement tout le temps à l’étranger », a ainsi déclaré un diplomate basé au Proche-Orient. « Le mois dernier, il n’a peut-être passé...
commentaires (1)

- - Lui aussi a des problèmes financiers ! Il abandonne ses bureaux par manque de trésorerie , ne pouvant plus payer loyer et salaires , comme quelques-uns chez nous .. !!

JABBOUR André

03 h 50, le 28 janvier 2012

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • - - Lui aussi a des problèmes financiers ! Il abandonne ses bureaux par manque de trésorerie , ne pouvant plus payer loyer et salaires , comme quelques-uns chez nous .. !!

    JABBOUR André

    03 h 50, le 28 janvier 2012

Retour en haut