La pression populaire palestinienne a contraint le Fateh et le Hamas à tenter de reprendre la voie de la réconciliation. Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est dit mercredi « prêt à aller demain à Gaza pour mettre fin à la division » ; cette annonce intervient après des mois de stagnation des discussions sur la réconciliation entre le Fateh et le Hamas. Une initiative saluée hier par la Ligue arabe.
Toutefois, la sincérité des intentions d'Ismaïl Haniyeh et de M. Abbas reste à démontrer, selon analystes et militants. « Que cela soit l'invitation de Haniyeh à Abbas à Gaza ou l'initiative de Abbas qui se dit prêt à aller à Gaza, tout est parti de l'activité des jeunes de Facebook », a indiqué Talal Okal, un analyste politique basé à Gaza. M. Okal ne s'attend « pas à ce qu'il en sorte quoi que ce soit, cela dépendra encore d'une immense pression populaire sur les deux camps ». « Nous considérons que les deux camps ont commencé à bouger, mais cela ne veut pas dire que nous avons atteint nos objectifs, ce ne sont que des initiatives qui ne se sont pas encore traduites en actes », a relevé de son côté Samah Rawah, une des organisatrices des rassemblements unitaires à Gaza.
Sur le terrain, la police du Hamas a dispersé de force hier un rassemblement d'une centaine de personnes devant le siège de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza, selon des témoins. La foule était composée de membres de la « coalition du 15 mars », mais quelques-uns sont parvenus à entrer dans le bâtiment, où ils ont observé un sit-in, selon les mêmes sources.
(Source : AFP)
Toutefois, la sincérité des intentions d'Ismaïl Haniyeh et de M. Abbas reste à démontrer, selon analystes et militants. « Que cela soit l'invitation de Haniyeh à Abbas à Gaza ou l'initiative de Abbas qui se dit prêt à aller à Gaza, tout est parti de l'activité des jeunes de Facebook », a indiqué Talal Okal, un analyste politique basé à Gaza. M. Okal ne s'attend « pas à ce qu'il en sorte quoi que ce soit, cela dépendra encore d'une immense pression populaire sur les deux camps ». « Nous considérons que les deux camps ont commencé à bouger, mais cela ne veut pas dire que nous avons atteint nos objectifs, ce ne sont que des initiatives qui ne se sont pas encore traduites en actes », a relevé de son côté Samah Rawah, une des organisatrices des rassemblements unitaires à Gaza.
Sur le terrain, la police du Hamas a dispersé de force hier un rassemblement d'une centaine de personnes devant le siège de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza, selon des témoins. La foule était composée de membres de la « coalition du 15 mars », mais quelques-uns sont parvenus à entrer dans le bâtiment, où ils ont observé un sit-in, selon les mêmes sources.
(Source : AFP)
La pression populaire palestinienne a contraint le Fateh et le Hamas à tenter de reprendre la voie de la réconciliation. Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est dit mercredi « prêt à aller demain à Gaza pour mettre fin à la division » ; cette annonce intervient après des mois de stagnation des discussions sur la réconciliation entre le Fateh et le Hamas. Une initiative saluée...