« L’Iran, la Syrie et le Hezbollah ne vont pas abandonner le peuple de Gaza et sa résistance, et c’est une obligation religieuse, morale et humanitaire », a déclaré Nasrallah dans un discours retransmis à ses partisans sur un écran géant, dans la banlieue sud de Beyrouth.
Rappelons que Damas a longtemps soutenu le Hamas, mais le mouvement islamiste palestinien a apporté son soutien aux rebelles syriens après que des camps de réfugiés palestiniens en Syrie ont été la cible de bombardements de la part du régime de Bachar el-Assad.
La rupture avait été consommée avec une attaque en règle en octobre de la télévision officielle syrienne contre Khaled Mechaal, dirigeant du Hamas, accusé d’ingratitude et d’avoir « vendu la résistance pour le pouvoir », pour avoir exprimé son « soutien à la révolution du peuple syrien » lors d’un congrès en Turquie, pays qui est à couteaux tirés avec le régime syrien. Les autorités syriennes ont par ailleurs fermé le 6 novembre les bureaux du Hamas dans le pays.
Mais le chef du Hezbollah a également appelé hier les dirigeants arabes à fournir des armes au Hamas, tournant en dérision des États du Golfe, comme le Qatar et l’Arabie saoudite, qui souhaitent armer les rebelles syriens.
« Israël parie maintenant sur la liquidation du stock de roquettes de la résistance palestinienne, il est de notre devoir d’ouvrir les frontières et d’envoyer des armes à la résistance à Gaza », a affirmé sayyed Nasrallah.
« Certains qui envoient des armes en Syrie n’osent pas envoyer une balle en Palestine, à cause de la présence d’Israël », a-t-il ajouté.
Israël examinait lundi soir une proposition égyptienne de trêve avec le Hamas, selon les médias, à la veille d’une mission de paix du chef de l’ONU à Jérusalem et après cinq jours de bombardements israéliens sur Gaza qui ont fait plus de 100 morts palestiniens.
(Source : AFP)
commentaires (4)
Comme c'est DROLATIQUE ! Et dire qu'il fait des mains et des pieds yâ hassértéhhh ; sans trouver ; à chercher pour espérer tomber sur quelqu'un qui accepterait ne fut-ce qu'un chouïa le Soutenîîîr ; yâ wâïylîîîhhh !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
11 h 12, le 20 novembre 2012