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Liban

Raï prône le dialogue pour trouver des solutions

Le patriarche maronite, Béchara Raï, a invité hier toutes les parties libanaises à s’asseoir à la table du dialogue initié par le président Sleiman afin de trouver des solutions. Et ce pour empêcher les forces du mal de briser l’unité. S’exprimant à Bkerké, lors de son homélie dominicale, en présence notamment de l’ancien président de la République, Amine Gemayel, accompagné de personnalités du parti Kataëb, le patriarche a invité les membres de ce parti « à adopter une position historique au service du Liban et de ses institutions ».
 Mgr Raï n’a pas manqué de dénoncer la corruption, la violence et le terrorisme, souvent provoqués par l’appât du gain facile et du pouvoir. Il a également montré du doigt « les otages des haines et de la rancœur qui se lancent des accusations, se portent atteinte les uns aux autres par les armes, les mots ou les enlèvements ». « Ces personnes vivent dans la peur les unes des autres. Elles sentent qu’elles sont constamment menacées dans leur vie et se terrent chez elles dans leurs maisons ou leurs carrés sécuritaires », a-t-il dénoncé. « Une triste réalité qui ternit l’image de la société libanaise, du Liban et de l’Église », a-t-il déploré.
Le patriarche maronite, Béchara Raï, a invité hier toutes les parties libanaises à s’asseoir à la table du dialogue initié par le président Sleiman afin de trouver des solutions. Et ce pour empêcher les forces du mal de briser l’unité. S’exprimant à Bkerké, lors de son homélie dominicale, en présence notamment de l’ancien président de la République, Amine Gemayel,...

commentaires (4)

Monseigneur, avant de s’asseoir à la table du dialogue afin de trouver des solutions, les parties libanaises doivent se concerter pour convenir d'une réunion dont le but sera de décider si oui ou non, elles doivent préparer un processus de dialogue. Si cette étape est franchie (ce qui serait miraculeux), il faudra que les parties libanaises se réunissent à nouveau pour statuer des sujets à débattre durant le fameux dialogue, puis, parmi ces sujets, lesquels sont éligibles à des solutions. Mais ça, ce n'est pas du tout évident car les parties libanaises ont la fâcheuse habitude de tout faire autour d'un sujet (s'insulter, s'étriper, s'engueuler, se jeter des chaussures, menacer de mort, etc.) sauf penser à trouver des solutions. Et tout ça, avec la présence des armes, ne l'oubliez pas. Question : avez-vous identifié ces "forces du mal" dont vous parlez ?

Robert Malek

09 h 51, le 05 novembre 2012

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Commentaires (4)

  • Monseigneur, avant de s’asseoir à la table du dialogue afin de trouver des solutions, les parties libanaises doivent se concerter pour convenir d'une réunion dont le but sera de décider si oui ou non, elles doivent préparer un processus de dialogue. Si cette étape est franchie (ce qui serait miraculeux), il faudra que les parties libanaises se réunissent à nouveau pour statuer des sujets à débattre durant le fameux dialogue, puis, parmi ces sujets, lesquels sont éligibles à des solutions. Mais ça, ce n'est pas du tout évident car les parties libanaises ont la fâcheuse habitude de tout faire autour d'un sujet (s'insulter, s'étriper, s'engueuler, se jeter des chaussures, menacer de mort, etc.) sauf penser à trouver des solutions. Et tout ça, avec la présence des armes, ne l'oubliez pas. Question : avez-vous identifié ces "forces du mal" dont vous parlez ?

    Robert Malek

    09 h 51, le 05 novembre 2012

  • "A-t-il dénoncé : Une triste réalité qui ternit l’image de la société libanaise, du Liban et de l’Église, a-t-il déploré.". En ce qui concerne "l'image" de la société libanaise et du Liban bon, passons, on est d'accord. Mais pour ce qui est de "l'image de l'église" : Ça c'est uniquement son problème !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    08 h 57, le 05 novembre 2012

  • Wa fassaral mâäa bil mâïïï !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    06 h 31, le 05 novembre 2012

  • Que le Sieur Rai nous explique comment des partis qui n'en ont cure de l'unite Nationale, puisque soumis soit au Fakih soit au Baas Syrien ou meme au Nasserisme Egyptien, peuvent ils etre des interlocuteurs valables pour justement la sauver cette unite Nationale? Quand aux positions historiques du parti Kataeb, ils les a deja prises plus d'une fois au cours de son histoire et ce depuis sa fondation a ce jour. La seule qu'il puisse encore prendre une fois de plus est celle du non a ce gouvernement, non aux criminels au pouvoir, non aux armes de la trahison, non a l'hypocrisie!

    Pierre Hadjigeorgiou

    04 h 47, le 05 novembre 2012

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