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Liban

Brèves politiques

Un conseiller de la présidence soudanaise chez Sleiman et Berry
Le président de la République, Michel Sleiman, a reçu samedi le conseiller du président soudanais Omar al-Bachir, Ali Nafeh, en présence du directeur des affaires politiques à la présidence soudanaise, Hadi Moustapha, et de l’ambassadeur du Soudan, Idriss Sleiman Moustapha. La délégation soudanaise a évoqué avec le chef de l’État les relations bilatérales et le développement des relations entre le Soudan et le nouvel État soudanais au Sud. La délégation a par ailleurs été reçue par le président de la Chambre, Nabih Berry, à qui elle a transmis un message du président soudanais.

Kabalan : Le pays reste exposé à un complot odieux
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a estimé hier que le Liban « reste exposé à un complot odieux qui se déplace d’un pays à un autre dans le but d’affaiblir les peuples et d’isoler les États afin de les soumettre à la nouvelle hégémonie colonialiste qui ne connaît que le langage de l’oppression et du despotisme, et qui tire dans le fait de semer la discorde et les dissensions sectaires le moyen de réaliser ses ambitions afin de mieux diviser pour régner ». « La région est pleine de crises en gestation, contrôlées par des gens ambitieux et égoïstes, ce qui mène les hommes à la confusion et fait entrer nos pays dans de sombres tunnels. Ce que nous voyons, lisons et entendons nous place face à une nouvelle réalité dramatique et nous devons saisir l’ampleur du complot et prendre l’initiative de rectifier notre situation en unifiant les rangs et en prenant conscience des dangers qui nous menacent. Il y a des mouvements suspects qui nous veulent du mal. Nous devons mettre le doigt sur la plaie et résoudre les problèmes avec sagesse pour sauver le pays de l’effondrement (...) », a-t-il ajouté.

Kabbani rencontre Hoss et Mokbel
Le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, s’est rendu samedi chez l’ancien Premier ministre Sélim Hoss, à Aïcha Bakkar, avec qui il a évoqué des questions d’ordre religieux et politique. À l’issue de la rencontre, le mufti Kabbani a mis en exergue la nécessité de « consolider l’unité nationale et l’unité interislamique, ainsi que l’entente islamo-chrétienne face aux événements en cours dans le monde arabe (...) et aux conséquences éventuelles sur le Liban ». « Nous souhaitons que la sécurité, la paix et la stabilité continuent de prévaloir au Liban », a-t-il ajouté. Le mufti de la République a par ailleurs accordé audience à Dar el-Fatwa au vice-président du Conseil, Samir Mokbel.

E. Moukheiber condamne le comportement de l’ambassadeur syrien
L’avocat Élias Moukheiber, membre du Rassemblement des juristes du 14 Mars, a condamné hier « le comportement de l’ambassadeur syrien, Ali Abdel Karim Ali, et le silence complice du gouvernement actuel, qui sont inacceptables » dans le dossier de la disparition d’opposants syriens au Liban, discuté la semaine dernière en commission parlementaire des droits de l’homme. « Cela évoque l’attitude de certains officiers syriens qui gouvernaient en territoire conquis à partir de Anjar, durant une ère que l’on croyait bien révolue à tout jamais », a indiqué M. Moukheiber dans un entretien accordé à Radio Liban Libre. Il a également condamné « le silence complice du gouvernement face aux incursions syriennes transfrontalières ». « La faiblesse de ce gouvernement est déplorable à tous les niveaux, l’insécurité règne du fait des exactions commises dans les zones qui échappent au contrôle de l’État (violences et vols répétitifs : rue Badaro, Mécanique, Lassa, Charawina...), ainsi que du fait de l’absence d’une politique économique saine, ou même écologique, qui viendrait améliorer les conditions de vie des citoyens (pollution de Zouk, acharnement à installer les lignes de haute tension malgré le danger des champs électromagnétiques à Aïn Najm...) », a noté M. Moukheiber.
Concernant le dossier du financement du TSL, M. Moukheiber a évoqué « l’héritage de Charles Malek qui a – il faut s’en souvenir avec fierté – contribué activement à l’élaboration de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ainsi que l’attachement historique du Liban à la légalité internationale et à l’ONU en tant qu’institution et » temple « de la légalité et qui devrait nous inciter à rester attachés au TSL ». « Quelle serait l’alternative au TSL pour les victimes, leurs familles et les citoyens en général ? Le TSL est également un outil dissuasif contre l’impunité du meurtre à mobile politique au Liban », a-t-il indiqué. Et de conclure : « Le gouvernement a l’obligation de financer sa quote-part du TSL en vertu du protocole, sous peine de mettre le Liban au ban de la légalité internationale et de nous faire subir des sanctions qui mèneront le Liban vers une situation catastrophique au niveau économique. »

Mrad met en garde contre « le projet hégémonique US »
L’ancien ministre Abdel Rahim Mrad (8 Mars) a mis en garde hier contre « la propagation à d’autres régions de certains mouvements populaires qui se déroulent dans certaines zones du Liban, afin de modifier la réalité en cours ». Selon M. Mrad, qui s’exprimait dans le cadre d’une cérémonie dans la Békaa-Ouest, il existe « un projet du style du pacte de Bagdad qui cherche à contenir les révolutions arabes pour les soumettre à des pôles de décision qui naviguent dans leur orbite ». Aussi a-t-il mis en évidence « le lien entre la pression sur la Syrie et la politique de ce projet emmené par les États-Unis et l’Occident », avant de mettre en garde contre « un nouveau Sykes-Picot qui viendrait diviser la région ». M. Mrad a appelé à « la résistance » face à ce projet. « Les États-Unis et ceux qui sont avec eux échoueront, dans la mesure où ce pays est dispersé sur le plan sécuritaire, économique et social, et où il a perdu la plupart de ses amis dans le monde. » « Ils ne sont plus cette puissance unilatérale. Ils sont dans un état lamentable et ne peuvent plus contrôler seuls le monde », a-t-il ajouté. L’ancien ministre a fait état d’un « projet hégémonique américain qui vise à renverser les gouvernements de la région et à livrer le pouvoir à de nouvelles forces, islamiques et autres, qui sont liées à lui, sous quatre conditions : l’édification d’un État civil, l’adhésion à l’OTAN, la paix avec l’entité sioniste et une protection contre les coups d’État ». Selon M. Mrad, « ce projet vise à diviser certains États, et plus précisément l’Égypte et la Syrie ».
Un conseiller de la présidence soudanaise chez Sleiman et BerryLe président de la République, Michel Sleiman, a reçu samedi le conseiller du président soudanais Omar al-Bachir, Ali Nafeh, en présence du directeur des affaires politiques à la présidence soudanaise, Hadi Moustapha, et de l’ambassadeur du Soudan, Idriss Sleiman Moustapha. La délégation soudanaise a évoqué...

commentaires (2)

Exact...ce monsieur fait partie de l'innombrable théorie des révisionnistes de l'histoire du Liban qui essayent d'accréditer la thése on ne peut plus farfelue que le Liban est partie de la grande Syrie....thèse ridicule et insoutenable quand on connaît un minimum l'histoire de notre pays...et je demanderais à ce monsieur...pourquoi ce ne serait pas l'inverse...pourquoi après tout ce territoire toujours morcelé qu'a été la Syrie ne ferait il pas partie d'un Grand Liban?En tous cas,tous nos grands émirs se sont opposés farouchement aux Syriens,meilleurs alliés à l'époque de ces enfoirés d'Ottomans...M. Mrad ,relisez notre histoire...elle s'est faite contre la Syrie,ni avec,ni grâce à elle..et si la Syrie est tellement votre tasse de thé,n'hésitez pas la frontière n'est pas loin...(parcequ'il y a une FRONTIERE,figurez vous)....Si t'es pas content d'être LIBANAIS....DEGAGE!

GEDEON Christian

12 h 41, le 17 octobre 2011

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Commentaires (2)

  • Exact...ce monsieur fait partie de l'innombrable théorie des révisionnistes de l'histoire du Liban qui essayent d'accréditer la thése on ne peut plus farfelue que le Liban est partie de la grande Syrie....thèse ridicule et insoutenable quand on connaît un minimum l'histoire de notre pays...et je demanderais à ce monsieur...pourquoi ce ne serait pas l'inverse...pourquoi après tout ce territoire toujours morcelé qu'a été la Syrie ne ferait il pas partie d'un Grand Liban?En tous cas,tous nos grands émirs se sont opposés farouchement aux Syriens,meilleurs alliés à l'époque de ces enfoirés d'Ottomans...M. Mrad ,relisez notre histoire...elle s'est faite contre la Syrie,ni avec,ni grâce à elle..et si la Syrie est tellement votre tasse de thé,n'hésitez pas la frontière n'est pas loin...(parcequ'il y a une FRONTIERE,figurez vous)....Si t'es pas content d'être LIBANAIS....DEGAGE!

    GEDEON Christian

    12 h 41, le 17 octobre 2011

  • Bizarre de voir que des pro-Syrien comme ce Monsieur Mrad qui prône que le Liban est le résultat des accords Sykes-Picot ai accepter d’être le ministre de la défense d'un état qu'il ne reconnait pas! Ahhhh L'argent n'a ni couleurs, ni odeurs mais pleins de saveurs!

    Pierre Hadjigeorgiou

    08 h 14, le 17 octobre 2011

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