Dans un communiqué, SKeyes explique que le 5 octobre dernier, Ali Hamadé a été menacé de mort à travers un message posté sur sa page Facebook. La personne qui l’a posté explique « que l’opération a été annulée à la dernière minute ». De plus, son site électronique a été piraté, ajoute le texte, précisant qu’un message disant que « son tour arrivera » y était posté.
Contacté par SKeyes, Ali Hamadé a expliqué que c’est la deuxième fois qu’une menace de mort lui est adressée en l’espace de quatre mois, « en raison de mon soutien à la révolution syrienne ». « Les enquêtes se poursuivent pour identifier l’auteur du message, a poursuivi Ali Hamadé. J’espère que le gouvernement et les autorités concernées assumeront leurs responsabilités dans ce cadre. » M. Hamadé a enfin expliqué à SKeyes que « les failles dans la langue décelées dans la rédaction du message indiquent que l’auteur est un technicien qui ne s’intéresse pas à la politique ».
Journalistes contre la violence
L’association Journalistes contre la violence a dénoncé à son tour « les menaces de mort » dont a fait l’objet Ali Hamadé. Dans un communiqué, l’association a estimé que « cette manière d’aborder la liberté d’expression et de pensée reflète une mentalité sécuritaire et totalitaire qui vise à faire taire les voix libres au Liban ».
Journalistes contre la violence a affirmé en outre que « le Liban restera un espace de liberté et de libre expression malgré toutes les tentatives qui visent à changer la physionomie du pays pour le pousser sur la voie des dictatures et des régimes parias ».
commentaires (8)
Arrêtez d'énerver André...il est vraiment persuadé que ce sont Blanche Neige et les 7 petits nains qui ont commis tous les attentats politiques au Liban...et que le Hezbollah et la Syrie n'ont jamais tué,ni enlevé,ni menacé,ni contrarié,ni dérangé personne au Liban....Il faut arrêter Blanche Neige...vite!
GEDEON Christian
19 h 14, le 12 octobre 2011