Ces sources ont donné deux exemples sur ce plan, notant que l’une des questions posées était formulée au passé. Mgr Raï a répondu également au passé et non au présent en soulignant « qu’il aurait fallu donner une chance au président Assad ».
Concernant le terme « le pauvre » utilisé par Mgr Raï lorsqu’il avait souligné « qu’Assad en tant que personne est ouvert. Il a étudié en Europe. Il est formé à la manière occidentale. Mais il ne peut pas faire des miracles, lui, le pauvre », les sources ont estimé que « lorsque le patriarche maronite a utilisé le terme “le pauvre”, il ne voulait en aucun cas soutenir le président syrien ».
Ces mêmes sources ont précisé que « les responsables français se sont montrés compréhensifs vis-à-vis des clarifications qui ont été données et que la visite s’est achevée sur une note positive, contrairement aux rumeurs véhiculées », martelant que « Bkerké est toujours fidèle à ses constantes ».
Les sources ont également démenti « les rumeurs selon lesquelles une délégation chrétienne présidée par un évêque maronite proche de Mgr Raï se rendrait prochainement en Syrie ».
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