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Liban - Conférence

Le commandant des forces navales de la Finul achève aujourd’hui son mandat

Le contre-amiral italien Paolo Sandalli achève aujourd'hui son mandat à la tête de la mission navale onusienne, après neuf fois en exercice, sans que son successeur n'ait encore été désigné.

 Le commandant de la Finul maritime, Paolo Sandalli, hier au cours de sa conférence de presse.


À l'occasion du départ du commandant des forces navales de la Finul, les médias ont été conviés à une conférence de presse, mardi matin, à bord du navire Comandante Borsini, dans le port de Beyrouth. L'heure pour la marine onusienne de rappeler le but de sa mission au Liban et de tirer le bilan de ses quatre années de déploiement en mer.
« La Finul agit comme une force de dissuasion contre le trafic des armes au Liban et, ce faisant, contribue à la stabilisation du pays. » Tels sont les propos encourageants tenus par le contre-amiral Paolo Sandalli, lors de son discours d'adieu après neuf mois passés à la tête des forces navales onusiennes. Ce discours intervient alors que l'ONU vient de proroger pour une nouvelle période d'un an la mission de la force internationale dans la région. Le Conseil de sécurité a en effet voté lundi à l'unanimité une résolution qui prévoit le prolongement de son mandat qui devait expirer à la fin du mois.
Le commandant Sandalli a insisté sur le travail d'assistance de la Finul auprès de l'armée et du gouvernement libanais. « Notre but est avant tout d'assurer la reprise en main totale des missions par l'armée libanaise dans les meilleurs délais », a-t-il déclaré.
La première mission des forces navales de la Finul est de surveiller les côtes. Objectif : éviter l'entrée d'armes illégales sur le territoire libanais. Les Casques bleus sont également mandatés pour entraîner l'armée à des missions d'assistance humanitaire et de contrôle.

Un bilan jugé positif
Paolo Sandalli s'est félicité des succès de la Finul depuis son déploiement en 2006, notamment à travers le renforcement des capacités de l'armée libanaise. Il a par ailleurs affirmé que le contrôle des eaux territoriales est à ce jour assuré : « Au cours de ces quatre dernières années, la surveillance des bateaux suspects a été renforcée. Au total, plus de 30 000 bateaux commerciaux ont été arraisonnés et inspectés. »
La présence de la Finul - avec son rôle de dissuasion - a ainsi permis de gagner en sécurité et stabilité, selon le commandant.
Outre la mission de surveillance et d'assistance à l'armée, Paolo Sandalli a rappelé que la force onusienne fournit aussi régulièrement de l'aide pour des missions de sauvetage. Cela a été le cas notamment lors de la tragédie du crash de l'avion d'Ethiopian Airlines. « La Finul a activement participé aux secours et à la recherche des corps en mettant hélicoptères et bateaux à la disposition de l'armée. »
Le commandant Sandalli a également mis en avant les retombées positives de la mission de l'ONU pour la population en matière de sécurité et de liberté de commerce. « En assurant la sécurité des mers, la Finul protège la pêche, et donc l'activité commerciale et économique du pays », a-t-il affirmé.
Malgré les critiques qu'essuie la Finul quant à sa capacité à maintenir effectivement la stabilité et la paix, l'ONU a décidé de prolonger d'un an sa mission. Si aucun successeur n'a encore été désigné pour prendre la tête du commandement des forces navales, Paolo Sandalli se veut rassurant face aux inquiétudes : « Cette période de transition ne va pas modifier le modus operandi. Le cours des opérations va se poursuivre normalement. »
À l'occasion du départ du commandant des forces navales de la Finul, les médias ont été conviés à une conférence de presse, mardi matin, à bord du navire Comandante Borsini, dans le port de Beyrouth. L'heure pour la marine onusienne de rappeler le but de sa mission au Liban et de tirer le bilan de ses quatre années...

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