Interrogé sur le point de savoir si l'administration américaine avait alerté Israël sur la dangerosité de certains détenus, ou si elle avait fait valoir son désaccord sur leur libération, le porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, a répondu: "Les deux".
"Je ne veux pas trop entrer dans le détail de nos préoccupations. J'ai dit que nous avions des inquiétudes dans les deux domaines", a-t-il ajouté en réponse à la nouvelle question d'un journaliste.
Un premier contingent de près de 500 prisonniers palestiniens a été libéré mardi en échange du soldat franco-israélien, et Washington a "communiqué [sa] position au gouvernement israélien après avoir consulté la liste, a indiqué M. Toner.
Mark Toner a précisé qu'à sa connaissance, les réserves américaines n'ont pas eu d'incidence sur la libération des prisonniers.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait auparavant salué depuis Tripoli "la fin de la longue épreuve" subie par Gilad Shalit.
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