Des centaines de personnes se sont rassemblées hier devant le Sérail de Zahlé pour protester contre l’interdiction imposée par l’État à l’Électricité de Zahlé (EDZ) de produire de l’électricité. Plus de soixante maires et présidents de municipalités voisines ont participé au sit-in organisé par l’Association des commerçants de Zahlé (ACZ). « Il est urgent qu’EDZ puisse produire de l’électricité pour assurer aux citoyens de la Békaa, qui ne peuvent plus payer les factures des générateurs privés, un approvisionnement continu », a affirmé le président de l’ACZ, Élie Chalhoub, qui a par ailleurs rappelé « la situation intenable que vivent les habitants de la région, excédés par le rationnement électrique ». M. Chalhoub a également tiré la sonnette d’alarme sur le destin de plus de 300 employés à l’EDZ « dont l’avenir est menacé par la fermeture de l’usine ».
De son côté, le président directeur général de l’EDZ, Assaad Nakad, a remercié l’Association des commerçants pour l’organisation de cette manifestation pacifique, « qui devrait permettre à l’EDZ de produire de l’électricité pour Zahlé et ses environs 24h/24 et 7j/7 ». « Depuis des années, des chercheurs et des ingénieurs travaillent pour mettre en place les plans et machines nécessaires pour que l’EDZ puisse produire sa propre électricité sans que l’État ne dépense le moindre centime », a expliqué M. Nakad. Il a appelé l’État à donner suite à leurs demandes, « qui font partie des droits les plus élémentaires du citoyen ».
Rappelons que l’EDZ est une société anonyme (SA) fondée en 1927 par des notables de la ville de Zahlé, en accord avec le haut-commissaire français et selon un cahier des charges fixé par l’État libanais. Ce document stipule que l’EDZ a le droit de produire et de distribuer de l’électricité, jusqu’en 2018. Mais en 1969, l’EDZ est contrainte d’arrêter la production de l’électricité à la demande de l’EDL qui voulait écouler son excédent de production et elle signe alors un contrat qui lui retire son statut de producteur indépendant de courant.
De son côté, le président directeur général de l’EDZ, Assaad Nakad, a remercié l’Association des commerçants pour l’organisation de cette manifestation pacifique, « qui devrait permettre à l’EDZ de produire de l’électricité pour Zahlé et ses environs 24h/24 et 7j/7 ». « Depuis des années, des chercheurs et des ingénieurs travaillent pour mettre en place les plans et machines nécessaires pour que l’EDZ puisse produire sa propre électricité sans que l’État ne dépense le moindre centime », a expliqué M. Nakad. Il a appelé l’État à donner suite à leurs demandes, « qui font partie des droits les plus élémentaires du citoyen ».
Rappelons que l’EDZ est une société anonyme (SA) fondée en 1927 par des notables de la ville de Zahlé, en accord avec le haut-commissaire français et selon un cahier des charges fixé par l’État libanais. Ce document stipule que l’EDZ a le droit de produire et de distribuer de l’électricité, jusqu’en 2018. Mais en 1969, l’EDZ est contrainte d’arrêter la production de l’électricité à la demande de l’EDL qui voulait écouler son excédent de production et elle signe alors un contrat qui lui retire son statut de producteur indépendant de courant.
Des centaines de personnes se sont rassemblées hier devant le Sérail de Zahlé pour protester contre l’interdiction imposée par l’État à l’Électricité de Zahlé (EDZ) de produire de l’électricité. Plus de soixante maires et présidents de municipalités voisines ont participé au sit-in organisé par l’Association des commerçants de Zahlé (ACZ). « Il est urgent qu’EDZ...
commentaires (2)
LIBAN UNI ! LAIC ! LIBRE ET DEMOCRATIQUE ! NI ORIENT ! NI OCCIDENT ! ___ Nous jouons à la cachette ou à la marelle ? Quelle question ? Comme si on ne vivait pas au Liban : INTÉRÊTS OBLIGENT ! C'est si difficile, la RÉPONSE ?
SAKR LEBNAN
03 h 50, le 31 mars 2012