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À La Une - Portrait

Jhony Maalouf, chercheur au CNRS et chouchou de « The Voice »...

Travailler sur des cellules cancéreuses et chanter (sur TF1) « se complètent »...

Jhony Maalouf sur la scène de « The Voice »...

Avec son doctorat en sciences, son destin semblait tout tracé. Mais à 29 ans, Jhony Maalouf, chercheur au CNRS de Lyon et l’un des favoris de l’émission de télé-crochet de TF1 « The Voice : la plus belle voix », compte bien aller jusqu’au bout de son « rêve de gosse ».
« Quand je suis monté sur scène la première fois, j’avais l’impression d’avoir 15 ans, c’était magique », confie, interrogé par l’AFP, ce jeune homme réservé, derrière ses lunettes et un fin collier de barbe, encore sous le coup de son « incroyable » aventure. « Le plus impressionnant c’est quand les coaches, Garou, Florent Pagny, Louis Bertignac, assis dos à la scène, se sont retournés, car j’ai grandi en les écoutant et je les voyais pour la première fois, souriants et heureux de m’écouter à leur tour, c’était génial », poursuit-il.
Lors de son audition « à l’aveugle », première étape de la compétition, le jeune homme d’origine libanaise, « très ému », avait conquis le jury et le public en interprétant You raise me up de Josh Groban. Au point que dès le lendemain, cette chanson sortie en 2001 arrivait au top 5 des téléchargements. « C’est un peu la chanson qui m’a choisi car, plus jeune, je travaillais ma voix sur les musiques de Groban. Alors quand on m’a proposé ce titre, je me suis dit que c’est un signe », ajoute celui qui a « commencé à chanter comme choriste à l’église au Liban ».
Ce soir samedi, Jhony Maalouf chantera « en duel » avec un des autres favoris, lors des « battles », ultimes étapes avant les « live » à l’issue desquels sera désigné le vainqueur.
Arrivé en France en 2003 pour « se spécialiser en biologie cellulaire », ce « passionné par la recherche » décide de « s’engager dans un projet artistique pour chanter et créer ». Il monte un premier groupe, mais arrête pour passer sa thèse. Un an plus tard, il reforme le groupe Broadwave avec « trois potes » avec qui il donne « quelques concerts » et sort deux albums. Pendant deux ans, cet « amateur de musique classique » suit une « formation de musique actuelle » au conservatoire de Lyon, « pour être plus créatif » et « plus à l’aise sur scène ».
« J’écris et je compose car ça m’épanouit », dit celui qui, revêtu d’une blouse blanche, passe « 80 % de son temps » dans son laboratoire, derrière son microscope, à scruter des cellules cancéreuses. « Les deux se complètent, car la recherche c’est très cérébral et avec la musique, on s’abandonne », explique le chercheur contractuel, parlant avec « passion » de son métier.
Lorsque l’équipe de casting de TF1 l’a contacté pour participer à « The Voice », il a « été très heureux ». « Après, dit-il, je me posais des questions, savoir comment ça allait interférer avec mon travail de scientifique. Mon chef m’a dit “Saisis ta chance et tu verras” », raconte Jhony Maalouf, qui n’imaginait pas « laisser tomber un sujet » sur lequel il travaille « depuis trois ans ».
« J’ai continué à travailler normalement avec quelques allers-retours à Paris pour le coaching avec Garou », explique-t-il, reconnaissant vivre dans un « tourbillon » mais entendant bien « garder les pieds sur terre ». Et pour la suite, « tout dépend de la fin du parcours. Je n’arrive pas à penser que je peux aller jusqu’au bout, même si j’ai un côté compétitif », dit-il. « Mais je ne veux surtout pas que ça gâche le plaisir de cette expérience incroyable. »
La preuve en sons et en images, ce soir...
Avec son doctorat en sciences, son destin semblait tout tracé. Mais à 29 ans, Jhony Maalouf, chercheur au CNRS de Lyon et l’un des favoris de l’émission de télé-crochet de TF1 « The Voice : la plus belle voix », compte bien aller jusqu’au bout de son « rêve de gosse ».« Quand je suis monté sur scène la première fois, j’avais l’impression d’avoir 15 ans,...

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