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Économie - Conférence

Le Royaume-Uni veut doubler ses échanges avec le Liban d’ici à 2020

De g.à d. : le président de l’ACB, Nicolas Chammas, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Liban, Hugo Shorter et Lamia Chehadeh, présidente du club des anciens étudiants de l’université de Harvard au Liban. Photo S.Ro.

« Nous avons comme objectif ambitieux de doubler nos relations commerciales avec le Liban d'ici à 2020 », a déclaré hier l'ambassadeur de Grande-Bretagne au Liban, Hugo Shorter, lors d'une table ronde organisée par l'Association des commerçants de Beyrouth (ACB), en collaboration avec le club des anciens étudiants de l'université de Harvard au Liban. La conférence a porté sur les retombées du Brexit sur les relations entre le Liban et le Royaume-Uni. À 517 millions de dollars en 2015, les importations de produits britanniques vers le Liban se placent loin derrière d'autres pays européens, tels que l'Allemagne (1,2 milliard de dollars), selon les douanes.
« Il sera dur pour nous de doubler les relations commerciales avec le Liban si l'économie continue de se porter comme elle l'a fait les 18 derniers mois », a toutefois reconnu l'ambassadeur. La Banque mondiale table sur une croissance du PIB libanais en 2016 de 1,8 %, tandis qu'elle était estimée à 1,5 % en 2015. M. Shorter a rappelé que le Liban est le deuxième partenaire commercial du Royaume-Uni dans le Levant, derrière Israël, et le sixième au Moyen-Orient.
« Nous ne voulons pas que le Brexit (le référendum britannique qui s'est tenu le 23 juin dernier et qui a signé la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne) signifie une sortie des affaires au Moyen-Orient ! » a souligné le président de l'ACB, Nicolas Chammas. En guise de réponse, l'ambassadeur a tenu à insister sur la solidité économique de son pays et le savoir-faire des entreprises britanniques, dont plusieurs opèrent au Liban : le BCTC (Beirut Container Terminal Consortium), un joint-venture entre le groupe anglais Mersey Docks and Harbour Company et l'International Maritime Association, chargé d'exploiter le terminal de conteneurs du port de Beyrouth, la coopération entre Électricité de Zahlé et l'entreprise britannique Agrekko et l'accélérateur technologique libano-britannique, le UK Lebanon Tech Hub.
Concernant les aides britanniques au Liban, l'ambassadeur a déclaré : « Nous allons dépenser 150 millions de dollars pour le développement au Liban cette année, en plus des 26 millions de dollars d'aides à l'armée libanaise (sur un total de 79 millions de dollars depuis 2012) ».

« Nous avons comme objectif ambitieux de doubler nos relations commerciales avec le Liban d'ici à 2020 », a déclaré hier l'ambassadeur de Grande-Bretagne au Liban, Hugo Shorter, lors d'une table ronde organisée par l'Association des commerçants de Beyrouth (ACB), en collaboration avec le club des anciens étudiants de l'université de Harvard au Liban. La conférence a porté sur les...

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