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À La Une - france

Attentat à Nice : vague d'indignation dans le monde

Des dirigeants et responsables politiques condamnent.

Au moins 84 personnes ont été tuées jeudi soir, lorsqu'un camion a foncé sur la foule qui assistait à un feu d'artifice à Nice (sud-est). REUTERS/Eric Gaillard

L'attentat qui a fait au moins 84 morts jeudi soir à Nice, a provoqué une vague d'indignation à travers le monde, et les message de "solidarité" affluaient vendredi matin des dirigeants du monde entier.

- Les dirigeants et représentants de 51 pays asiatiques et européens, réunis vendredi en Mongolie pour le 11e sommet Europe-Asie, ont condamné les récentes "attaques terroristes haineuses et lâches" ayant frappé le continent eurasiatique, notamment à Nice. "Nous réaffirmons notre engagement à joindre nos forces pour combattre la peste du terrorisme".

- Barack Obama a fermement condamné "ce qui semble être une horrible attaque terroriste" à Nice.
"Nous sommes solidaires de la France, notre plus vieil allié, au moment où elle fait face à cette attaque", a déclaré le président américain dans un communiqué. "En ce 14 Juillet (fête nationale marquant la Révolution française de 1789), nous nous rappelons (...) des valeurs démocratiques qui ont fait de la France une inspiration pour le monde entier", poursuit-il.

- "Nous avons encore vu que le terrorisme ignore absolument ce qu'est la morale humaine", s'est indigné Vladimir Poutine dans un télégramme adressé à François Hollande. "La victoire contre ce +mal monstrueux+ nécessite l'union des forces de l'humanité civilisée".


(Lire aussi : Attentat de Nice : les réactions au Liban)

 

- "Les mots suffisent à peine pour dire ce qui nous unit à nos amis français", a déclaré la chancelière allemande, Angela Merkel. Une minute de silence a été observée puis l'hymne national français entonné dans le centre de Berlin. Les drapeaux étaient en berne sur les ministères allemands des Finances et des Affaires étrangères.

- Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon "a souligné la nécessité d'intensifier les efforts régionaux et internationaux pour combattre le terrorisme et l'extrémisme violent", dans un communiqué.
Les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'Onu ont "condamné avec la plus grande fermeté l'attaque terroriste barbare et lâche" de Nice.

- Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a déploré "un jour triste pour la France, pour l'Europe, pour nous tous". "Ceux qui ont été visés par l'attaque étaient des gens qui fêtaient la liberté, l'égalité et la fraternité", a-t-il ajouté.

 

(Diaporama : Un 14 Juillet cauchemardesque à Nice : l'horreur, en images)

 

- La nouvelle Première ministre britannique Theresa May a été tenue informée du "terrible incident" à Nice, selon Downing Street qui s'est dit "très choqué et inquiet".

- Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a présenté sur Twitter ses condoléances au peuple français, et dénoncé un "attentat exécrable".

- Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, qui avait assisté au défilé du 14 juillet à Paris plus tôt dans la journée, a fustigé une "attaque affreuse (...) contre des personnes innocentes durant un jour qui célèbre la liberté, l'égalité et la fraternité".

- "Ne pas laisser seuls les Français est l'engagement de l'Italie", a écrit le chef du gouvernement italien Matteo Renzi. "Les images qui arrivent de Nice étouffent les paroles dans la gorge, bloquent les doigts sur le clavier". En Italie, la façade de la mairie de Rome ainsi que la Molle Antonelliana, haute tour emblème de Turin, devaient être illuminées en soirée aux couleurs de la France.

- Le porte-parole du Vatican, père Federico Lombardi, a exprimé, dans un communiqué en français, "de la part du Pape François notre participation et solidarité avec la souffrance des victimes et du peuple français tout entier" en "un jour qui devait être un grand jour de fête".

- Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a condamné un "attentat (...) dirigé contre des personnes innocentes et contre les valeurs fondamentales que défend l'Otan. Le terrorisme n'aura jamais raison de la démocratie, de la liberté et de nos sociétés ouvertes".

- "Une fois de plus, tant de rêves détruits, tant de plans de vie avortés, tant de biographies cassées", a déploré le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. "On en est à se demander quand ça va s'arrêter".

- Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, sur son compte Twitter: "Les Canadiens sont bouleversés".

 

(Reportage : A Nice, le chaos et la panique)

 

- "La Turquie, toujours aux côtés des États du monde dans la lutte internationale contre le terrorisme, partage la douleur du peuple français", a tweeté en français le Premier ministre turc Binal Yildirim. "Le terrorisme est un crime contre l'humanité, nul ne sait qui et quand il frappera prochainement".

- A Riyad, un porte-parole officiel a dénoncé l'attaque "terroriste ignoble".

- A Abou Dhabi, le ministre des Affaires étrangères Abdallah ben Zayed Al-Nahyane a "dénoncé un crime ignoble" et fait part de "la totale solidarité et du soutien" de son pays à la France "dans toutes les mesures qu'elle entreprend".

 

(Témoignages : Ils sont à Nice, ils racontent l'horreur)

 

- En Egypte, le président Abdel Fattah al-Sissi, a réaffirmé "la pleine solidarité de l'Egypte avec la France amie" et le soutien de son pays "aux efforts internationaux en matière de lutte contre le terrorisme".
Al-Azhar a de son côté estimé que "ces attaques terroristes abominables contredisent les enseignements de l'islam". "Al-Azhar affirme la nécessité d'unir les efforts pour vaincre le terrorisme et débarrasser le monde de ce mal", a écrit la plus haute institution de l'islam sunnite en Egypte dans un communiqué.

- L'Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas a pour sa part condamné "un acte lâche, terroriste et sauvage" qui "affecte la France, mais aussi la liberté, l'égalité et la fraternité".

- Le chef de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a lui aussi condamné un "attentat terroriste lâche". Le sultanat d'Oman, le Koweït et le Qatar ont également condamné avec force l'attentat.

- L'Iran a également condamné avec force l'attaque et appelé à l'unité pour déraciner le "terrorisme". "Comme nous l'avons dit dans le passé, le terrorisme est un fléau qui ne peut être déraciné sans une unité et une collaboration internationales", a souligné le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Ghasemi, ajoutant que toute politique de "deux poids deux mesures dans la lutte contre le terrorisme sera vouée à l'échec".

- En Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a condamné l'attaque "horrible". "C'est encore un rappel que le terrorisme peut frapper n'importe où (...). Israël se tient aux côtés du peuple français et offre son aide au gouvernement français pour lutter contre ce mal qui doit être éradiqué".

 

Les réactions ont dépassé la sphère politique, le monde du sport multipliant les hommages aux victimes. Des clubs et sportifs espagnols ont ainsi fait part de leur tristesse, notamment Rafael Nadal ou le Real Madrid.
Les coureurs du Tour de France ont également partagé leur émotion sur les réseaux sociaux, comme le Néérlandais Bauke Mollema: "Je n'arrivais pas à dormir et maintenant je vois quelque chose de plus important que le Tour. Mes pensées vont aux habitants de Nice. Put... de monde fou".
Les golfeurs sur le British Open ont arboré des rubans noirs. Sur sa casquette, le Français Clément Sordet a écrit en anglais "PrierPourNice".

 

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Attentat de Nice : ce que l'on sait

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