Rechercher
Rechercher

À La Une - france

Pas de "garde biterroise" pour Robert Ménard, décide la justice

Le maire de Béziers avait annoncé la création de cette "garde", qualifiée de "milice" par ses opposants,  juste après les attentats du 13 novembre à Paris.

 

La justice française a refusé mardi le projet du maire de Béziers (sud), Robert Ménard, qui voulait faire patrouiller des volontaires dans les rues de sa ville. AFP / PASCAL GUYOT

La justice française a refusé mardi le projet d'un maire proche du parti d'extrême droite, Front national, qui voulait faire patrouiller des volontaires dans les rues de sa ville.

Le maire de Béziers (sud), Robert Ménard, avait annoncé la création de cette "garde", qualifiée de "milice" par ses opposants, en décembre 2015, juste après les attentats du 13 novembre à Paris (130 morts).

"Vous êtes ancien policier, ancien gendarme, ancien militaire, ancien pompier, rejoignez la garde biterroise", proclamaient alors les affiches placardées à Béziers. Selon M. Ménard, quelque 80 futurs membres de cette "garde" avaient ensuite été présélectionnés.

Dans son jugement rendu mardi, le tribunal administratif de Montpellier (sud) a "annulé la délibération du 15 décembre 2015 par laquelle le conseil municipal de Béziers avait décidé la création d'une +garde+", selon un communiqué.
Le tribunal demande aussi à la ville "de mettre fin sans délai (...) à la mise en place opérationnelle de la +garde biterroise+ et à toute mesure d'information et de publicité la concernant."

Elu maire de Béziers en mars 2014, Robert Ménard, dans la ligne du FN, est coutumier des polémiques très médiatisées, notamment sur les questions de sécurité, sur l'islam, l'immigration ou le passé colonial de la France.

 

Pour mémoire

Une ville française assignée en justice par l'AFP pour détournement d'une photo sur les réfugiés

Tollé après le fichage présumé d'élèves musulmans par le maire de Béziers

Sur Rue89, un Libanais interpelle Robert Ménard

La justice française a refusé mardi le projet d'un maire proche du parti d'extrême droite, Front national, qui voulait faire patrouiller des volontaires dans les rues de sa ville.
Le maire de Béziers (sud), Robert Ménard, avait annoncé la création de cette "garde", qualifiée de "milice" par ses opposants, en décembre 2015, juste après les attentats du 13 novembre à Paris (130...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut