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Économie - Liban - Régulation

Lutte antiblanchiment : la BDL élargit la liste des clients « à risque »

La Banque du Liban (BDL) a ajouté trois types d'établissements à la liste des profils de clients pour lesquels les banques doivent adopter « une approche fondée sur le risque », tel que défini par les règlements relatifs au contrôle des opérations financières et bancaires pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. « Ces règles s'inscrivent dans le cadre de la mise en conformité du Liban avec les normes internationales dans ce domaine », explique à L'Orient-Le Jour une source à la BDL.
Publiée le 4 mai, la circulaire intermédiaire n° 421 modifie partiellement la circulaire de base n° 83 du 18 mai 2001 pour y intégrer les « comptoirs financiers » – les prêteurs sur gages – et « les institutions financières non bancaires qui effectuent des transferts d'argent liquide par voie électronique ».
« Cela ne revient pas à dire que tous les comptoirs seront automatiquement suspectés, mais que les banques qui traitent avec eux devront rester vigilantes dans le cas où le risque (de blanchiment) serait avéré », ajoute la source précitée. Ces deux nouvelles entrées viennent s'ajouter aux profils inscrits dans la catégorie des clients « dont les transactions sont essentiellement effectuées en espèces » et qui inclut notamment les bureaux de change, les négociants en pierres précieuses ou encore les restaurants et boîtes de nuit.
La BDL a également créé une nouvelle catégorie pour inclure « les organismes à but non lucratif récemment créés, qui ne possèdent pas de programme précis et dont les sources de financement ne sont pas transparentes. » « Il y a eu plusieurs cas dans le monde où des organisations de ce type servaient d'écran pour dissimuler des transactions illicites », justifie encore la source précitée, avant de préciser que l'accent doit être surtout mis sur le caractère « récent » de la création ainsi que sur l'opacité du financement.
La circulaire n° 421 ajoute enfin une liste de procédures et de recommandations afin d'encadrer l'exécution par les établissements bancaires des règlement destinés à lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Elle prévoit notamment l'obligation de créer un comité spécialisé réunissant plusieurs responsables d'une banque pour superviser le contrôle des opérations suspectes, ou encore la création d'un formulaire spécifique pour identifier et classer les clients en fonction de leur profil.

La Banque du Liban (BDL) a ajouté trois types d'établissements à la liste des profils de clients pour lesquels les banques doivent adopter « une approche fondée sur le risque », tel que défini par les règlements relatifs au contrôle des opérations financières et bancaires pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. « Ces règles s'inscrivent...

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