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À La Une - Réfugiés

La Grèce ne veut pas devenir "le Liban de l'Europe"

"La Grèce n'acceptera pas d'actions unilatérales. La Grèce peut aussi prendre des actions unilatérales", menace le ministre grec de la Politique migratoire.

Le ministre grec de la Politique migratoire Yannis Mouzalas, tenant un enfant réfugié sur l'île de Lesbos, le 23 février 2016. AFP/ARIS MESSINIS

La Grèce n'acceptera pas de devenir "le Liban de l'Europe", a lancé le ministre grec de la Politique migratoire Yannis Mouzalas à son arrivée jeudi à Bruxelles pour une réunion des ministres de l'Intérieur de l'UE largement consacrée à la crise des migrants.

"La Grèce n'acceptera pas de devenir le Liban de l'Europe, un entrepôt d'âmes, même si cela devait se faire avec d'importants fonds" européens, a déclaré M. Mouzalas avant de commencer une rencontre ministérielle visant à remettre de l'ordre dans la gestion européenne de la crise migratoire.

Alors que les décisions unilatérales se sont multipliées, notamment en provenance de pays se situant sur la route migratoire des Balkans, ce qui a provoqué un engorgement en Grèce, la menace d'une "crise humanitaire" plane désormais, ont prévenu la présidence du Conseil européen et la Commission.
"Un grand nombre (de participants) ici vont tenter de discuter de la façon de faire face à une crise humanitaire en Grèce qu'ils ont eux-mêmes l'intention de créer", a grincé M. Mouzalas.
"La Grèce n'acceptera pas d'actions unilatérales. La Grèce peut aussi prendre des actions unilatérales", a-t-il menacé.

Les flux en provenance de Turquie ne tarissent pas depuis le début de l'année. Plus de 102.000 migrants ont ainsi gagné la Grèce depuis début janvier par la mer Egée, selon l'Organisation internationale pour les migrants (OIM).
Le Liban est confronté à un afflux massif de réfugiés syriens, qui représentent désormais le quart de sa population de quatre millions d'habitants. Plus des deux-tiers des réfugiés syriens vivent au Liban dans une "pauvreté extrême" selon l'Onu.

 

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