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Liban

M. Moawad à Saïfi : « Il est clair que le Hezbollah ne veut pas de président... »

Samy Gemayel, hier, à Saïfi, en compagnie de Michel Moawad. Photo Ani

Le chef du parti Kataëb, le député Samy Gemayel, a reçu hier à Saïfi le chef du mouvement de l'Indépendance, Michel Moawad. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des concertations entreprises par M. Gemayel avec les différentes forces politiques du pays, à la lumière de sa prise de position concernant le dossier de la présidentielle, au lendemain de la rencontre de Meerab.
« Cette réunion s'inscrit dans le cadre des concertations permanentes entre le mouvement de l'Indépendance et le parti Kataëb. Nous avons évoqué les derniers développements sur la scène chrétienne, libanaise et régionale, ainsi que l'entente entre les Forces libanaises et le Courant patriotique libre », a indiqué M. Moawad à l'issue de la rencontre.
« C'est sous un angle positif que nous percevons cette entente, qui est fondatrice pour la réconciliation interchrétienne. Nous souhaitons qu'elle s'élargisse et qu'elle transforme les principes qui ont été annoncés en réalité à même de redynamiser le rôle des chrétiens dans le partenariat national et de rééquilibrer ce dernier, indépendamment de la portée ou des résultats de cette entente sur la présidentielle », a-t-il poursuivi.
Et Michel Moawad d'ajouter : « Sur le plan présidentiel, il est clair qu'il existe des approches différentes, même au sein de la même maison. Mais il est clair aussi que le Hezbollah ne veut pas de président. Le silence flagrant du Hezbollah et les propos que nous avons entendus hier de la part du président Nabih Berry, concernant le sérieux de la candidature du chef du bloc du Changement et de la Réforme, le député Michel Aoun, et selon lesquels la séance du 8 février aura le même sort que les séances précédentes, prouvent que le Hezbollah a choisi de lier l'échéance présidentielle aux négociations internationales. De cette façon, l'échéance devient malheureusement une carte entre les mains de l'Iran dans ces négociations. »
« Partant, j'appelle tout le monde au calme. Les crispations et les polarisations, sous l'effet de prises de position fiévreuses, ne servent à rien. Il faut retenir son souffle sur le plan national et redynamiser les institutions. La situation socio-économique et la corruption sont telles que les analyses géostratégiques sont devenues insupportables », a noté M. Moawad.
« J'appelle également le 14 Mars à retenir son souffle. Je fais partie de ceux qui ne sont plus très convaincus du style du 14 Mars, fait de concessions, compromis politiques, marchés et corruption financière. En dépit de tout cela, il faut reconnaître que le 14 Mars reste une nécessité nationale pour préserver un équilibre. Sa dislocation ne sert personne, à part Michel Samaha. Cette dislocation a mené à la réinfiltration des anciens visages de la tutelle sécuritaire, ainsi que certains criminels comme Michel Samaha, dans la vie politique. Par compassion envers les martyrs et les convictions nationales, calmons-nous », a-t-il ajouté.
« Sortons de l'asile de fous et unissons-nous sur des bases souverainistes, a noté M. Moawad. Le président fort est celui qui rassemble autour de lui aussi bien sur le plan chrétien que national », a-t-il conclu.

Les ambassadeurs d'Égypte et d'Allemagne
M. Gemayel a par ailleurs reçu à Saïfi l'ambassadeur d'Égypte, Mohammad Badreddine Zayed, en présence du vice-président du parti Kataëb, l'ancien ministre Sélim Sayegh, qui a fait état d'un « attachement historique constant » du Caire à « se concerter avec les Kataëb ».
« L'Égypte soutient ce sur quoi le peuple libanais et les forces politiques libanaises s'entendront, concernant l'élection présidentielle, a indiqué le diplomate égyptien. Nous soulignons l'importance du dialogue, de l'entente et du consensus entre les forces politiques, afin que le Liban parvienne à choisir le président qui sied à l'étape et aux défis régionaux difficiles. Le président qui sera bon pour le Liban sera celui qui réalisera les intérêts du peuple libanais et qui sera choisi par ce dernier », a-t-il ajouté, refusant toutefois d'évaluer les candidats déclarés.
Le chef du parti Kataëb a enfin reçu l'ambassadeur d'Allemagne, Martin Huth, toujours en présence de M. Sayegh, ainsi que de son conseiller politique et diplomatique, Jean-Pierre Katrib.

Le chef du parti Kataëb, le député Samy Gemayel, a reçu hier à Saïfi le chef du mouvement de l'Indépendance, Michel Moawad. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des concertations entreprises par M. Gemayel avec les différentes forces politiques du pays, à la lumière de sa prise de position concernant le dossier de la présidentielle, au lendemain de la rencontre de Meerab.« Cette...

commentaires (2)

CE PETIT A DU FUTUR DEVANT LUI... INTELLIGENT ET PROPRE IL FERAIT UN BON JEUNE PRESIDENT...

LA LIBRE EXPRESSION

22 h 20, le 28 janvier 2016

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Commentaires (2)

  • CE PETIT A DU FUTUR DEVANT LUI... INTELLIGENT ET PROPRE IL FERAIT UN BON JEUNE PRESIDENT...

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 20, le 28 janvier 2016

  • « Sur le plan présidentiel, il est clair qu'il existe des approches différentes, même au sein de la même maison. Mais il est clair aussi que le Hezbollah ne veut pas de président. Le silence flagrant du Hezbollah et les propos que nous avons entendus hier de la part du président Nabih Berry, concernant le sérieux de la candidature du chef du bloc du Changement et de la Réforme, le député Michel Aoun, et selon lesquels la séance du 8 février aura le même sort que les séances précédentes, prouvent que le Hezbollah a choisi de lier l'échéance présidentielle aux négociations internationales. De cette façon, l'échéance devient malheureusement une carte entre les mains de l'Iran dans ces négociations. » SI SEULEMENT ON POUVAIT PENSER A LUI POUR LA PRESIDENCE .. IL EST JEUNE, AVEC QUAND MEME BCP D'EXPERIENCE !!!

    Bery tus

    03 h 01, le 27 janvier 2016

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