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Liban - Crise politique

Mikati et Deriane : La solution débute par l’élection d’un président

L'ancien Premier ministre Nagib Mikati a affirmé hier que « tout le monde devrait prendre part à la création de solutions destinées à sortir le pays de ses crises. Il s'agit notamment de la nécessité d'élire un nouveau chef de l'État et de s'entendre sur une nouvelle loi électorale qui permettrait aux Libanais de produire une nouvelle classe politique conforme à leurs ambitions ».
Dans une allocution prononcée lors d'une cérémonie donnée par l'Université al-Azm en l'honneur de l'ancien président des établissements de soutien social, Mohammad Barakat, M. Mikati a souligné que « les Libanais sont d'accord sur la nécessité du dialogue ». « La solidarité qui a suivi le double attentat de Bourj el-Brajneh a montré que les citoyens sont encore plus immunisés », a-t-il dit, tout en espérant que « cet esprit positif se fasse sentir sur le plan politique », a-t-il dit avant de poursuivre : « Le gouvernement ne devrait s'arrêter de travailler sous aucun prétexte, et ce pour préserver la sécurité et l'économie du pays. »
M. Mikati s'est également félicité des accomplissements des services de sécurité, « qui ont fait preuve de leur capacité à protéger la nation et le citoyen ».
De son côté, le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane, a lui aussi insisté sur le fait que « la solution débute par l'élection d'un président de la République, ce qui ouvrira la porte aux solutions de toutes les autres crises ».

Safadi
Par ailleurs, le député de Tripoli Mohammad Safadi a rappelé que « le Liban célèbre son indépendance alors que la présidence de la République est vacante, le gouvernement paralysé, et que la Chambre ne se réunit que par miracle pour voter des lois financières ».
Dans un communiqué publié hier, M. Safadi s'est posé la question de savoir si « cette situation triste accompagnée de changements internationaux radicaux ne pousse pas les leaders politiques à s'entendre sur ce qui serait le mieux pour le pays en cette période ».
Le député de Tripoli a souligné que « le terrorisme qui a frappé Bourj el-Brajneh ne peut être dissocié de ce qui se passe en Irak, en Syrie et même à Paris ». « Il est évident que les grandes puissances ne se préoccupent pas de la crise politique libanaise. Nous devons donc nous prendre en main », a-t-il dit avant de se demander : « Qu'est-ce qui interdit le vote d'une loi électorale selon le scrutin proportionnel et l'élection d'un président parmi les maronites bénéficiant d'un poids populaire ? » « Rien n'empêche la compétition entre ceux-ci si le dernier mot revient au Parlement. Après l'échéance présidentielle et la formation d'un gouvernement, se tiendraient les élections législatives rendant aux Libanais l'espoir en l'avenir du pays. »

L'ancien Premier ministre Nagib Mikati a affirmé hier que « tout le monde devrait prendre part à la création de solutions destinées à sortir le pays de ses crises. Il s'agit notamment de la nécessité d'élire un nouveau chef de l'État et de s'entendre sur une nouvelle loi électorale qui permettrait aux Libanais de produire une nouvelle classe politique conforme à leurs...

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