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Économie - Immobilier

Au Salon Dream, les professionnels affichent leur optimisme

Photo Michel Sayegh

Le Salon de l'immobilier Dream a ouvert hier au Biel, avec plus de 55 exposants qui vont présenter pendant 4 jours une centaine de projets immobiliers. Le Salon, qui a été officiellement inauguré en présence d'un représentant du ministère des Travaux publics et des Transports, Ali Ramadan, et de Mohammad Choucair, président de la Chambre de commerce de Beyrouth et du Mont-Liban, s'étend sur un espace de 6 000 mètres carrés.

« Si la quasi-totalité des exposants sont libanais, certains viennent de Grèce, du Portugal ou de Chypre. On espérait plus d'étrangers, mais c'est un peu normal considérant la réputation du Liban aujourd'hui », concède Nabil Baz, directeur général de Promofair, l'organisateur du Salon.
Le marché étant morose, les promoteurs immobiliers ont joué la carte de la séduction : entrée gratuite et champagne, petits-fours et macarons servis en quantité pour les 10 000 visiteurs attendus. « C'est très important de montrer un peu d'optimisme... », insiste M. Baz. Pour Imad Fawaz, directeur général de Fawaz Holding, qui participe au Salon pour la première fois, le but est de présenter son dernier projet en date, « mais surtout d'échanger avec les professionnels du secteur ».

Malgré l'optimisme et la solidarité affichés, les promoteurs sont nombreux à admettre des difficultés liées au fort ralentissement du marché. Les permis de construire et les livraisons de ciment ont diminué respectivement de 18,8 % et de 16,7 % sur les huit premiers mois de 2015, alors qu'ils avaient augmenté de 11,3 % et de 0,6 % sur la même période en 2014. « La situation au niveau des ventes n'est pas aussi bonne qu'avant. Les ventes prennent plus longtemps à se conclure, le client négocie le prix », souligne Makram Zard, directeur général de Zardman.

D'autres, plus optimistes, voient dans ce ralentissement une opportunité d'assainir ce marché. « De nombreux acteurs, qui n'étaient pas des professionnels, s'étaient lancés dans l'immobilier lorsque les prix étaient très attractifs, il y a quelques années », indique Samer Bisat, directeur senior du développement à Waterfront City. « Trop de jeunes gens aisés pensaient devenir riches rapidement », renchérit M. Baz, ajoutant que « le réajustement du marché est normal après l'euphorie des cinq dernières années, car les prix devenaient démesurés par rapport au salaire moyen ». « Les prix n'ont jamais baissé sur les 40 dernières années. En période de crise, le marché ne fait que se stabiliser, il ne diminue pas », considère de son côté Georges Chehwan, directeur général de Plus Properties.

 

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