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Polémique au Canada sur la participation à la lutte contre l'EI

Le Premier ministre Justin Trudeau, entré en fonction il y a une dizaine de jours, faisait face dimanche à une polémique sur la contribution du Canada à la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) deux jours après les attentats à Paris.

Sa promesse de campagne de mettre fin à la contribution canadienne aux frappes aériennes de la coalition internationale reste toujours sur la feuille de route du tout nouveau gouvernement. M. Trudeau, qui participe au sommet du G20 en Turquie, se retrouve dans une position délicate face au durcissement de ton de la communauté internationale envers les jihadistes à la suite des attentats survenus vendredi en France. Et l'opposition officielle canadienne est fermement en faveur du maintien de la participation du pays à la coalition contre l'EI.

Au sommet du G20 dimanche, le président américain Barack Obama a promis d'intensifier la lutte en Syrie.
Washington s'est aussi dit "absolument" prêt a approuver une éventuelle invocation par la France de l'article 5 du traité fondateur de l'Otan - dont le Canada fait partie - qui prévoit qu'une attaque armée contre un pays membre est considérée comme une attaque dirigée contre tous les pays de l'alliance.

Avant son départ pour le G20, Justin Trudeau avait réaffirmé vouloir "continuer à collaborer avec nos alliés partout dans le monde pour assurer la sécurité des Canadiens et des autres". Sa position a déclenché les critiques du parti conservateur, dans l'opposition, à l'origine de l'engagement canadien.
"Je tiens à bien faire comprendre que nous pensons que le Canada ne devrait pas retirer l'aviation royale canadienne de la coalition qui lutte actuellement contre le groupe Etat islamique", avait indiqué samedi la chef de l'opposition Rona Ambrose.

Juste après son élection mi-octobre, Justin Trudeau avait informé Barack Obama que son gouvernement mettrait fin à ses frappes aériennes en Irak et en Syrie contre l'EI, sans toutefois donner de calendrier.
Le Canada bombarde les positions de l'EI en Irak depuis octobre 2014 et a étendu les frappes à la Syrie au mois d'avril, à l'instigation de l'ancien gouvernement conservateur de Stephen Harper.

Le Premier ministre Justin Trudeau, entré en fonction il y a une dizaine de jours, faisait face dimanche à une polémique sur la contribution du Canada à la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) deux jours après les attentats à Paris.
Sa promesse de campagne de mettre fin à la contribution canadienne aux frappes aériennes de la coalition internationale reste toujours sur la feuille...