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Économie - Liban - Agriculture

Les producteurs de tabac appellent l’État à soutenir le secteur

Les producteurs de tabac du Akkar (Liban-Nord) ont demandé au gouvernement d'adopter une série de mesures pour leur permettre d'augmenter leur production ainsi que leurs revenus, a rapporté l'Agence nationale d'information (Ani). Ils réclament notamment l'autorisation d'augmenter les surfaces des exploitations et de faire passer les quotas de production à 500 kilogrammes (kg) par producteur contre 330 kg actuellement. Ils souhaitent également voir le prix de vente du kilo de tabac passer de 10 000 à 12 000 livres afin d'augmenter leurs marges plombées par des coûts de production élevés, selon les intéressés.
Avec ces mesures, les producteurs de tabac du Akkar espèrent compenser une partie des pertes provoquées par la chute des exportations agricoles vers les pays du Golfe suite à la fermeture de la frontière syro-jordanienne en avril. Les agriculteurs de la région ont été particulièrement touchés par cette crise, avec notamment quelque 100 000 tonnes de pommes de terre perdues depuis le début de l'année.
Mi-août, l'Autorité de développement des investissements au Liban (Idal) avait annoncé l'activation du programme de subventions aux exportations par voie maritime pour compenser le surcoût provoqué par leur réorientation vers les pays arabes. Mais les fonds destinés à financer ce plan d'aide, validé par un décret pris en Conseil des ministres début juillet, n'ont toujours pas été débloqués par le ministère des Finances. Certains agriculteurs ont par ailleurs émis des doutes sur l'efficacité de ce programme doté d'une enveloppe de 14 millions de dollars, soit 7 millions de moins que ce qui était préconisé par Idal dans une étude préliminaire rendue en mai.

Les producteurs de tabac du Akkar (Liban-Nord) ont demandé au gouvernement d'adopter une série de mesures pour leur permettre d'augmenter leur production ainsi que leurs revenus, a rapporté l'Agence nationale d'information (Ani). Ils réclament notamment l'autorisation d'augmenter les surfaces des exploitations et de faire passer les quotas de production à 500 kilogrammes (kg) par producteur...

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