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Liban

Session extraordinaire : oui sur le principe, non au projet actuel, souligne Geagea

Le président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a rejeté hier l'ouverture d'une session extraordinaire à la Chambre selon la formulation actuelle du projet de loi soumis au Conseil des ministres pour approbation, qui fait état de la nécessité d'une session extraordinaire pour « le budget et les autres questions ».
Dans un entretien accordé à l'agence al-Markaziya, M. Geagea a estimé que le projet de budget n'est pas encore prêt et que les « autres questions » restent une formulation vague qui pourrait aller dans de multiples directions. Or l'ouverture d'une session extraordinaire devrait être strictement consacrée à la « législation de nécessité », selon lui. « Cela signifie, dans notre acception, les dossiers suivants : la loi électorale, le recouvrement de la nationalité pour les descendants de Libanais, et d'autres questions qui entrent dans le registre de la nécessité », a-t-il noté.
« J'ai entendu dire, récemment, qu'un projet de loi a été élaboré en faveur de l'ouverture d'une session extraordinaire de la Chambre, et qu'il tombe sous le coup de l'article 33 de la Constitution. Partant, cette ouverture ne devrait se faire que pour des questions bien déterminées et non générales », a précisé le président des FL.
« L'orientation des FL est républicaine, notamment pour ce qui est de la continuité de l'action des institutions constitutionnelles, selon ce qui est nécessaire. La Chambre tombe sous le coup des articles 73, 74 et 75 de la Constitution, c'est-à-dire qu'elle se transforme en collège électoral en période de vacance présidentielle », a poursuivi Samir Geagea.
« Puisque la période de vacance a duré longtemps, dépassant toutes les attentes, et pour ne pas faire obstruction aux affaires du pays, nous avons accepté la législation de nécessité, qui considère que ce qui est fondamental pour la bonne marche des institutions ou pour la vie nationale doit faire exception et faire l'objet d'une législation », a-t-il ajouté.
Mais pour M. Geagea, le projet actuel « n'est pas sérieux et les FL sont contre son adoption tel qu'il est ».
« Indépendamment du fait de savoir s'il existe des intentions non déclarées derrière cette proposition, nous sommes prêts à approuver un tel décret, à condition qu'il s'applique aux questions qui sont en tête de l'ordre du jour et qui répondent aux critères de législation de nécessité, particulièrement la loi électorale et la loi sur le recouvrement de la nationalité, compte tenu de leur importance à l'échelle nationale », a-t-il indiqué.
« Si un camp, quel qu'il soit, souhaite mettre sur le tapis des questions qui s'appliquent à ces critères, nous sommes prêts à les examiner, le projet de budget compris, lorsqu'il sera prêt », a conclu M. Geagea.

Le président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a rejeté hier l'ouverture d'une session extraordinaire à la Chambre selon la formulation actuelle du projet de loi soumis au Conseil des ministres pour approbation, qui fait état de la nécessité d'une session extraordinaire pour « le budget et les autres questions ».Dans un entretien accordé à l'agence al-Markaziya, M....

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