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Économie - Aéronautique

Emirates répond « point par point » aux accusations de concurrence déloyale

Archives AFP

Le PDG de la compagnie Emirates, accusée par des concurrentes américaines de concurrence déloyale, a présenté tout récemment un rapport de 210 pages, près de 400 avec les annexes, réfutant « point par point » leurs critiques.
En mars, American Airlines, Delta Air Lines et United Airlines avaient accusé leurs homologues du Golfe – Etihad Airways, Emirates et Qatar Airway – d'avoir reçu au total 42 milliards de dollars de subventions depuis 2004 de leurs gouvernements de tutelle, et demandé aux autorités américaines des mesures de protection. Comme avant lui les patrons d'Etihad et de Qatar Airways, le PDG d'Emirates Tim Clark s'est élevé contre ces reproches, qualifiés par lui d'« amas de déformations juridiques et d'erreurs factuelles. On est arrivé à un point où il faut définitivement tirer un trait » sur cette histoire, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Washington.
« Nous avons maintenant une réfutation point par point de toutes ces accusations », a-t-il dit, évoquant un dossier présenté lundi à des responsables gouvernementaux. Tous « nous ont assuré qu'ils examineraient ce dossier en se basant sur des faits, qu'ils ne se laisseraient pas influencer par des manœuvres théâtrales, des tactiques », a affirmé M. Clark. Les compagnies aériennes américaines, dont « l'objectif est de rechercher la protection contre la concurrence », ont elles-mêmes « les mains pas propres », a-t-il lancé. « Elles ont reçu des milliards de dollars de soutien gouvernemental » sous la forme de prise en charge par l'État des retraites de leurs employés, de garanties de prêts ou d'exemptions de taxes, entre autres, a-t-il affirmé.
Par ailleurs, ce genre d'accusations peut « être sans fin », a souligné M. Clark. Car « chaque fois qu'une compagnie américaine aura l'impression d'une menace, d'un désavantage, elle va demander à ce que (la compagnie concernée, NDLR) soit fermée », a-t-il estimé. Quant au fait d'être directement lié à un gouvernement de tutelle, les reproches adressés aux compagnies du Golfe peuvent aussi s'adresser aux compagnies nationales chinoise, indonésienne ou indienne, a-t-il souligné.
L'action des trois firmes américaines intervient après des plaintes répétées depuis une dizaine d'années en Europe, où des compagnies aériennes s'inquiètent de la vive concurrence des Émirats et du Qatar, dont les aéroports sont devenus des plateformes aériennes gigantesques.
(Source : AFP)

Le PDG de la compagnie Emirates, accusée par des concurrentes américaines de concurrence déloyale, a présenté tout récemment un rapport de 210 pages, près de 400 avec les annexes, réfutant « point par point » leurs critiques.En mars, American Airlines, Delta Air Lines et United Airlines avaient accusé leurs homologues du Golfe – Etihad Airways, Emirates et Qatar Airway – d'avoir...

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