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Liban

Bassil critique le laisser-aller de l’État face aux jihadistes

À Khalwat el-Bayada, Bassil entouré de cheikhs druzes.

Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a effectué hier, dans le cadre de ses tournées dans les différentes régions du pays, une visite à Hasbaya, se rendant dans diverses localités du caza.
À Rachaya el-Fokhar, où M. Bassil a été accueilli au salon de l'église Saint-Georges, le chef de la diplomatie a critiqué « le laisser-aller de l'État face aux mouvements takfiristes, ce qui a mené aux batailles de Ersal, de Abra et de Tripoli ». « Certes, à un moment, les choses ont été reprises en main, mais les résultats de ce laisser-aller sont toujours visibles, notamment avec la prise des otages militaires qui n'ont pas jusqu'à présent été libérés, a-t-il déclaré. La situation est toujours fragile à Ersal, où les mouvements takfiristes avancent petit à petit du jurd vers la localité, alors que certaines parties au pouvoir ferment les yeux, voire les encouragent. »
Se penchant sur le dossier de l'élection présidentielle, il a indiqué que « celui qui nous représentera devrait être élu au suffrage universel ou au Parlement, mais il ne devrait en aucun cas être choisi suite à un compromis international ».
Le ministre des Affaires étrangères s'est également rendu à Kawkaba où il a pris part à une messe. Il a aussi visité Hasbaya, chef-lieu de caza.
À Khalwat el-Bayada, où il s'est entretenu avec des sages druzes, M. Bassil a estimé qu'au Liban « toutes les communautés sont minoritaires, personne ne peut annuler l'autre, et nous sommes obligés de préserver ce pluralisme qui est à la base de l'existence du Liban ».
S'adressant à M. Bassil, le cheikh Fendi Choujah a souligné : « Ce n'est pas la première fois que nous faisons face à une montée du fondamentalisme. Nous ne pouvons pas contrer l'extrémisme par l'extrémisme, et nous ne pouvons en aucun cas prôner une alliance entre les minorités; nous avons vu les résultats en Syrie et en Irak, et notre expérience est riche au Liban. Nous sommes contre le fait de monter les communautés les unes contre les autres. Nous devons réfléchir avec sagesse et nous ne devons pas nous annuler les uns les autres. »
M. Bassil a clôturé sa tournée par une visite à Kfeir où il a été accueilli par le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, qui l'a remercié des efforts qu'il « fournit pour vendre les marchandises libanaises, notamment l'huile d'olive et le vin, à l'étranger ».
Samedi, le ministre des Affaires étrangères avait donné, à l'Usek, une conférence ayant pour thème « L'émigration ». Il a souligné l'importance de « redonner aux émigrés leur nationalité libanaise et de leur accorder le droit de vote ».

Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a effectué hier, dans le cadre de ses tournées dans les différentes régions du pays, une visite à Hasbaya, se rendant dans diverses localités du caza.À Rachaya el-Fokhar, où M. Bassil a été accueilli au salon de l'église Saint-Georges, le chef de la diplomatie a critiqué « le laisser-aller de l'État face aux mouvements...

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LES PARAVENTS AU GRE DES VENTS !

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 34, le 19 mai 2015

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Commentaires (2)

  • LES PARAVENTS AU GRE DES VENTS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 34, le 19 mai 2015

  • Face à ces "gens", yîîîh, qui le cernent, il met en exergue tout leur talent et tout leur génie, eux qui l'affrontent et leur permet d’étaler même l'indicible. Certains d’entre eux racontent même que dès la first confrontation, le grimpion gnome aux oranges amères, yâ wäïyléééh, a dit avoir toujours voulu demeurer ectoplasmique, et même "invisible". Il se rêvait aussi couvert de bandelettes, devenant invisible dès qu'il les enlevait ! Évidement sans déchoir de sa tabblïyéh-piédestal, il considère, le bout(r)on(eux)ais, que l'imaginaire ébaubi demande une phénoménale énergie. Mais habiter ce personnage…. ou ces bandelettes est la chose la plus facile du monde ; ça le dévore, oui ; car, en même temps, ça ne lui demande aucun "intellect petit effort ; aucune mini réflexion donc. Il a ainsi un souvenir hyper précis de lui-même ; à cette époque naine de ses laborieux débuts peut-être ? Il n'avait pas alors de visage, lui qui n’était donc qu’un simple illustre nabot strict inconnu. Il y avait un contour et en plein milieu quelque chose de très flou ; disons presque Rien. Un faciès et un visage tout banal, quoi ! Ce n'était pas encore une source d'angoisse, ni surtout un manque pour lui en ce temps-là comme bien entendu maintenant. Comme quoi. C'était comme une page carrément blanche. Et ce n’est que bien + tard, durant cette sale époque-ci Per(s)cée mahééék, que ce faciès n’est-ce pas devint un simple outil de transmission, ou disons une projection aléatoire plutôt ! Non ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    09 h 09, le 18 mai 2015

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