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Guerre contre Boko Haram: 71 soldats tchadiens tués, 416 blessés en deux mois et demi

Soixante et onze soldats tchadiens ont été tués et 416 blessés depuis le déclenchement début février d'une offensive contre les islamistes nigérians de Boko Haram, soit environ 10% des effectifs engagés mis hors de combat, a annoncé vendredi à N'Djamena le chef d'état-major de l'armée tchadienne.

Depuis le déclenchement le 3 février d'une offensive terrestre au Nigeria depuis le Cameroun, puis depuis le Niger, "71 de nos vaillants soldats sont tombés glorieusement sur les différents champs de bataille. Nous déplorons également 416 blessés dans nos rangs, tout cela pour une cause juste et noble qui est celle de faire régner la paix et la sécurité dans la sous-région", a déclaré lors d'un point de presse le général de corps d'armée Brahim Seid.

Le Tchad n'a jamais indiqué officiellement le nombre total de soldats engagés dans la guerre contre les islamistes nigérians, mais selon des sources militaires, les effectifs sont de l'ordre de 5.000 hommes.

"Depuis le 17 janvier 2015 (date à laquelle l'opération a été autorisée par le Parlement tchadien) jusqu'à nos jours, nos vaillantes forces armées et de sécurité ont combattu la secte Boko Haram et l'ont traquée dans ses différents repaires. C'est ainsi qu'elles ont libéré 11 localités camerounaise, nigérianes et nigériennes des mains de Boko Haram", a ajouté le chef d'état-major.
"Les forces tchadiennes continueront à traquer les terroristes de Boko Haram partout où ils se trouveront, afin de ramener la quiétude à nos populations meurtries", a ajouté le général.

Le 3 avril, le chef d'état-major tchadien avait jugé que la "capacité de nuisance" de Boko Haram avait été réduite "au maximum" après la prise par les forces tchado-nigériennes de Malam Fatori dans le nord-est du Nigeria. Selon le général, les "grandes villes (nigérianes) occupées par Boko Haram sont désormais entre les mains des forces armées régulières" du Tchad, du Niger, ou du Nigeria.

En première ligne dans la lutte contre les groupes jihadistes au Sahel, le président tchadien Idriss Déby Itno avait envoyé son armée dans la nord du Mali aux côtés de l'armée française début 2013. L'armée tchadienne avait alors enregistré une cinquantaine de tués au front.

Soixante et onze soldats tchadiens ont été tués et 416 blessés depuis le déclenchement début février d'une offensive contre les islamistes nigérians de Boko Haram, soit environ 10% des effectifs engagés mis hors de combat, a annoncé vendredi à N'Djamena le chef d'état-major de l'armée tchadienne.Depuis le déclenchement le 3 février d'une offensive terrestre au Nigeria depuis le...