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Économie - Marché de l’art

Vente Arcache : les artistes libanais ont la cote

L’œuvre de Aref el-Rayess a été adjuguée à 32 000 dollars.

Lors de la vente aux enchères de la collection G.D., organisée par les commissaires-priseurs Armand Arcache et Valérie Arcache-Aouad, ce samedi 28 mars, plusieurs artistes ont dépassé leur estimation initiale. Le résultat le plus important revient à une huile, portrait de l'écrivain Gibran Khalil Gibran (non datée), de Paul Guiragossian (1926-1993), vendue pour 38 000 dollars (prix marteau) quand son évaluation initiale oscillait entre 20 000 et 25 000 dollars. Aref el-Rayess (1928-2005) a également focalisé l'attention avec sa très cubiste Composition (1980), partie à 32 000 dollars, alors que l'estimation catalogue la situait entre 6 000 et 8 000 dollars. Autre succès : l'huile Légende (2000) du peintre beyrouthin Amine el-Bacha (1932) a terminé à 28 000 dollars quand l'estimation oscillait entre 18 000 et 22 000 dollars. Un orientaliste a aussi réalisé un bon score : la très belle Vue de Jbeil (1960) du Russe Boris Novicoff (1888-1964) a été adjugée à 24 000 dollars pour une estimation comprise entre 18 000 et 22 000 dollars. Enfin, Jamil Molaeb (1948), dont huit œuvres étaient proposées à l'encan, a réalisé de beaux résultats, notamment avec une aquarelle intitulée New York (non datée) dont la vente s'est finalisée à 9 600 dollars (pour une évaluation entre 6 000 et 8 000 dollars). Dans une veine plus nostalgique, une gouache du même artiste, dénommée Maisons libanaises, a terminé à 10 000 dollars quand son évaluation la situait entre 3 000 et 3 500 dollars.

M. R.

Lors de la vente aux enchères de la collection G.D., organisée par les commissaires-priseurs Armand Arcache et Valérie Arcache-Aouad, ce samedi 28 mars, plusieurs artistes ont dépassé leur estimation initiale. Le résultat le plus important revient à une huile, portrait de l'écrivain Gibran Khalil Gibran (non datée), de Paul Guiragossian (1926-1993), vendue pour 38 000 dollars (prix...

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