Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté hier une résolution qui condamne l'utilisation du gaz de chlore comme arme chimique dans le conflit syrien, sans désigner les coupables. Le texte a été adopté par 14 voix pour, dont la Russie alliée traditionnelle de Damas, et une abstention, le Venezuela. L'ambassadeur vénézuélien Rafael Ramirez Carreno a fait valoir qu'il « fallait d'abord terminer l'enquête afin de déterminer les responsabilités » avant que le Conseil ne se prononce. Mais le texte ne désigne pas les coupables des attaques au chlore dans le nord de la Syrie début 2014 attestées par des rapports d'enquête de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Le texte reste volontairement ambigu sur les conséquences d'un non-respect de ses dispositions. Le Conseil « décide », en cas de non-respect de résolutions précédentes sur les armes chimiques syriennes, « de prendre des mesures sous le chapitre 7 de la charte de l'Onu », qui prévoit des sanctions, voire l'usage de la force pour faire appliquer les décisions du Conseil. Mais la résolution adoptée hier n'est pas placée explicitement dans ce cadre. Pour sa part, l'Union européenne a pris hier de nouvelles sanctions contre le régime syrien, ajoutant sept personnes et six entités sur sa liste noire.
Moyen Orient et Monde
Le Conseil de sécurité, dont la Russie, condamne l’utilisation du chlore en Syrie
OLJ / le 07 mars 2015 à 00h00
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté hier une résolution qui condamne l'utilisation du gaz de chlore comme arme chimique dans le conflit syrien, sans désigner les coupables. Le texte a été adopté par 14 voix pour, dont la Russie alliée traditionnelle de Damas, et une abstention, le Venezuela. L'ambassadeur vénézuélien Rafael Ramirez Carreno a fait valoir qu'il « fallait d'abord...
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