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Liban

Sleiman : Si l’accord de Baabda tombe, la coexistence tombera aussi

L'ancien président de la République Michel Sleiman est revenu hier à la charge, lors d'une émission télévisée, au sujet de la genèse de la déclaration de Baabda, lors des séances du dialogue national tenues en juin 2012.
M. Sleiman a souligné que « si cette déclaration devenait caduque, c'est la coexistence au Liban qui deviendrait caduque elle aussi ».
Ce texte, qui met l'accent notamment sur la neutralité du Liban à l'égard des axes régionaux et sur la politique de distanciation par rapport à la crise syrienne, avait reçu dans un premier temps l'aval de toutes les parties prenantes au dialogue, y compris le Hezbollah. Mais ce dernier devait par la suite revenir sur son engagement à cet égard, affirmant que le texte était « mort-né ».
Lors de la même émission, M. Sleiman a rappelé son action en tant que commandant en chef de l'armée dans la foulée de l'attentat contre l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, en 2005, puis au cours de la guerre de juillet 2006.
Dans le premier cas, « on m'avait demandé d'empêcher les gens de manifester. La décision politique était d'interdire les manifestations, mais il revient au chef militaire de décider de la manière d'exécuter les ordres sur le terrain », a-t-il dit.
« Le commandant en chef de l'armée est responsable de l'application de la Constitution comme tout autre pouvoir au Liban. C'est pourquoi, face à des citoyens civils pacifiques venus, avec des fleurs, réclamer de connaître la vérité (sur l'assassinat de Hariri), je n'avais qu'à assurer la protection du périmètre du Parlement et des autres institutions étatiques », a-t-il ajouté.
Quant à la guerre de 2006, M. Sleiman a rappelé que l'armée n'était pas à l'époque en contact physique avec Israël, et cela était dû, selon lui, à « une erreur fondamentale commise après la libération, en l'an 2000, parce qu'il aurait fallu alors que l'armée se déploie au Liban-Sud, mais le pouvoir politique avait empêché cela ».
« J'avais dit à mes soldats : N'acceptez pas que les Israéliens mettent le pied sur notre sol. Mettez-vous en situation de confrontation directe avec eux. Il n'y aura pas d'État libanais si vous ne retournez pas au Liban-Sud », a conclu M. Sleiman.

L'ancien président de la République Michel Sleiman est revenu hier à la charge, lors d'une émission télévisée, au sujet de la genèse de la déclaration de Baabda, lors des séances du dialogue national tenues en juin 2012.M. Sleiman a souligné que « si cette déclaration devenait caduque, c'est la coexistence au Liban qui deviendrait caduque elle aussi ».Ce texte, qui met l'accent...

commentaires (6)

Ou même, pour Fouëéd Ch'héééb !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

13 h 39, le 19 février 2015

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Commentaires (6)

  • Ou même, pour Fouëéd Ch'héééb !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 39, le 19 février 2015

  • POURTANT DES SIGNATAIRES L'ONT FAIT TOMBER ! ILS NE VEULENT LA COEXISTENCE QU'EN PAROLES... À LA HOUTHI PERC(S)É YÉMÉNITE !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 25, le 18 février 2015

  • Il se prend même, pour Nelson Mandela maintenant !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 01, le 18 février 2015

  • SO WHATTTTTT , QUI Y PERDRAIT LE PLUS ???????????

    FRIK-A-FRAK

    12 h 40, le 18 février 2015

  • PAROLES JUSTES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 47, le 18 février 2015

  • On n'en a pas encore fini avec les élucubrations de l'autre octo et boSSfééér, qu'on se retrouve maintenant avec celui-ci sur les bras ! C'est pas vrai ! Ça leur monte à la tête vraiment à tous, cette "présidentielle maronitique" ou quoi ?!

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    06 h 16, le 18 février 2015

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