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Économie - Bourse

Les places du Golfe chutent avec la dégringolade du prix du brut

Le cours du pétrole a infligé à la Bourse de Dubaï sa plus forte baisse en cinq ans. Photo Bigstockphoto.com

Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont encore fortement dévissé mardi sur fond de dégringolade des cours du brut et de repli des grandes places financières mondiales, a rapporté l'AFP. La baisse sur certains marchés, notamment celui de Dubaï, rappelle celle survenue dans la foulée de la crise financière mondiale de 2008 et de la crise de la dette de Dubaï. La Bourse de Dubaï a terminé la journée en baisse de 7,3 % à 3 083,69 points, après avoir lâché jusqu'à plus de 8 % en séance. Il s'agit de la plus lourde perte quotidienne en plus de cinq ans, même si cette dernière n'a pas atteint la barre symbolique des 3 000 points. Dans le rouge vif, les géants Emaar de l'immobilier et Arabtec de la construction ont perdu 10 %, soit la perte maximum autorisée en une seule séance.
Depuis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu inchangé fin novembre son plafond de production de brut malgré la chute des cours, les sept Bourses arabes du Golfe ont subi de fortes pertes.
L'indice de Dubai Financial Market (DFM) a ainsi chuté de 31,5 %, celui du marché saoudien de 19,2 % alors que la Bourse d'Abou Dhabi a lâché 18,9 %. La Bourse du Qatar, le deuxième plus grand marché du monde arabe après celui de l'Arabie saoudite, a reculé de 17,1 %, celles d'Oman de 15,3 %, du Koweït de 11,7 % et de Bahreïn de 5 %.
« La raison qui se cache derrière ces contre-performances est très claire : il s'agit de la conjonction entre la forte baisse des prix du brut et des perspectives pessimistes pour l'économie mondiale », a déclaré l'analyste saoudien Abdelwahab Abou-Dahesh. « Cela a accentué l'anxiété et la tension des investisseurs sur fond d'une très forte incertitude (...). Personne ne sait quel sera le plancher pour les prix du pétrole qui pourraient atteindre les 40 dollars ou encore moins », a-t-il dit à l'AFP.
La Bourse de Dubaï est la plus volatile des sept Bourses arabes du Golfe car elle est la plus exposée aux marchés et aux investisseurs internationaux, selon des courtiers.
L'indice du marché saoudien a perdu mardi 7,3 % à 7 330,30 points, un plus bas depuis mai 2013. Tous les secteurs ont dévissé, entraînés par celui de la pétrochimie en recul de 7,5 % et celui de l'énergie qui a perdu 6,8 %. La Bourse d'Abou Dhabi, la deuxième des Émirats arabes unis, est passée sous le seuil psychologique des 4 000 points, reculant de 6,9 % à 3 892,08 points. Le secteur phare de l'énergie a plongé de 8,7 % et celui de l'immobilier de 9,8 %.
La Bourse du Qatar a chuté de 3,5 % pour rester légèrement au-dessus du seuil psychologique des 11 000 points, à 11 057,33 points. La Bourse du Koweït a perdu 2,1 % à 6 170,90 points, alors que le petit marché de Mascate a reculé de 2,9 % à 5 409,41 points. Celui de Bahreïn était fermé.
Les cours du pétrole continuaient de chuter mardi et le baril de Brent a plongé sous les 60 dollars pour la première fois depuis cinq ans et demi.

Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont encore fortement dévissé mardi sur fond de dégringolade des cours du brut et de repli des grandes places financières mondiales, a rapporté l'AFP. La baisse sur certains marchés, notamment celui de Dubaï, rappelle celle survenue dans la foulée de la crise financière mondiale de 2008 et de la crise de la dette de Dubaï. La Bourse de...

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