La classe politique rend hommage à Saïd Akl

Le décès du poète libanais Saïd Akl a suscité de nombreuses réactions au sein de la classe politique qui lui a rendu de vibrants hommages, dont certains sur Twitter.
« Le Liban et les Arabes ont perdu aujourd'hui un des géants de la poésie. Que Dieu ait l'âme de Saïd Akl », a noté le chef du courant du Futur et ancien Premier ministre, Saad Hariri.
Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a indiqué pour sa part : « Un grand poète et écrivain du Liban nous a quittés aujourd'hui. Il s'agit de Saïd Akl. »
« Que votre âme repose en paix ! » a dit de son côté le leader des Forces libanaises, Samir Geagea.
Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a pour sa part déploré « la perte de ce grand poète qui nous parle de nous et de la chaleur de la patrie ».
Le ministre de l'Information Ramzi Jreige a souligné que « le poète qui a parsemé ses œuvres d'étoiles connaîtra la gloire éternelle. L'absence de Saïd Akl laissera un vide dans tous les domaines où il avait brillé. Il restera, dans la conscience des Libanais et la mémoire des Arabes un poète de génie et une légende immortelle ».
Quant au député Fady Karam, il a observé que « ses poèmes ont dépassé les frontières et fait du Liban un phare de la littérature, de la poésie et de la créativité ».
« La raison du Liban (Akl Loubnan) est entre les mains de Dieu », a également indiqué le député Sleimane Frangié.
L'épouse de l'ancien Premier ministre assassiné, Nazek Hariri, a salué « la grande créativité du poète disparu », « son amour pour le Liban » et « ses valeurs humaines ».
À son tour, l'ancien président du Parlement, Hussein Husseini, a affirmé que « Saïd Akl, l'unique en son genre, s'impose avec force ». Il a insisté sur « la nécessité de préserver ce capital pour le Liban ».
De même, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora a observé : « De crainte que Sabah ne chante un poème à un autre (que lui), il l'a suivie ».
Par ailleurs, la Ligue des députés de Zahlé a assuré que « les grands comme Saïd Akl ne partent pas, mais ils demeurent comme les cèdres de Dieu, une distinction sur notre terre ».
Le secrétariat général du 14 Mars a enfin salué « ce grand créatif de la poésie arabe et libanaise ».