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Économie - Énergie

L’Opep divisée à la veille d’une réunion-clé

Les pays de l'Opep ont tenté hier à Vienne d'aplanir leurs divisions à la veille de la plus importante réunion du cartel depuis des années, alors qu'ils s'opposent sur une réduction éventuelle de leur production de pétrole pour calmer la chute des cours de l'or noir.
Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, arrivé hier dans la capitale autrichienne, s'est entretenu dans l'après-midi avec son homologue saoudien, opposé à une réduction du plafond, pour tenter d'arrondir les angles.
L'Arabie ne semble pas prête à un accord pour baisser le plafond de production du cartel, fixé depuis trois ans à 30 millions de barils par jour. M. Ali al-Nouaïmi a dans la matinée laissé entendre qu'il défendrait au contraire un maintien à ce niveau, en lançant à quelques journalistes que « le marché finira bien par se stabiliser ».

Parler avec les non-membres
« Tous les experts pensent qu'il y a une surabondance de l'offre sur le marché pétrolier, et l'an prochain il sera encore plus sur-approvisionné », a mis en garde M. Zanganeh, appelant l'Opep à « prendre une décision pour contrôler le marché », en souhaitant aussi « une contribution des pays producteurs hors-Opep » pour y parvenir.
Un premier pas avait été fait la veille en ce sens : les ministres du Venezuela et de l'Arabie saoudite, deux pays de l'Opep, avaient rencontré ceux de la Russie et du Mexique, non-membres du cartel.
Si aucune baisse coordonnée de production n'avait été décidée lors de ces discussions à quatre, ils étaient convenus de se réunir de nouveau en février, et la compagnie publique russe Rosneft avait annoncé dans la foulée une baisse purement symbolique de sa propre production.
Les cours du pétrole brut ont chuté de plus de 30 % depuis le printemps, tombant à leurs plus bas niveaux depuis quatre ans, en raison d'un déséquilibre grandissant entre l'offre et la demande.
D'un côté, la production mondiale a gonflé avec l'envolée de l'offre américaine de pétrole, grâce à l'exploitation de ressources non conventionnelles comme le pétrole de schiste.
De l'autre, les prévisions d'augmentation de la demande planétaire d'or noir ont été revues à la baisse ces derniers mois, en raison notamment de l'affaiblissement de la croissance dans des zones de consommation majeures, comme l'Europe et la Chine.

Les pays de l'Opep ont tenté hier à Vienne d'aplanir leurs divisions à la veille de la plus importante réunion du cartel depuis des années, alors qu'ils s'opposent sur une réduction éventuelle de leur production de pétrole pour calmer la chute des cours de l'or noir.Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, arrivé hier dans la capitale autrichienne, s'est entretenu dans...

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