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Liban

L’inquiétude pour le Liban domine les premiers jours de la visite de Raï en Australie

Le patriarche Raï remettant au Premier ministre de l’État de New South-Wales, Mike Bird, un écusson commémoratif en signe de remerciement pour son appui à la communauté australienne d’origine libanaise.

L'immense inquiétude soulevée par les affrontements de Tripoli a dominé les premiers jours de la visite pastorale du patriarche Béchara Raï, en Australie. Au cours d'un grand dîner offert dimanche soir en son honneur, le chef de l'Église maronite a demandé aux 1 200 convives qui emplissaient la salle des fêtes Le Montage, à Sydney, d'observer une minute de silence à la mémoire des militaires tombés dans les combats. Le patriarche a demandé que l'armée soit appuyée politiquement et financièrement. Il a par ailleurs fustigé la pusillanimité des députés incapables d'élire un nouveau chef de l'État.
Parallèlement, la délégation de la Fondation maronite dans le monde présidée par Rose Choueiri devait lancer, en cours de soirée, sa campagne en faveur de la préservation de l'identité libanaise par les Australiens et l'enregistrement des mariages et naissances dans les chancelleries et consulats du Liban.
Hier, lundi, le patriarche a rendu hommage au rôle irremplaçable joué par les ordres religieux maronites dans la préservation de l'identité libanaise. Le chef de l'Église maronite prenait la parole lors d'une visite au collège tenu par les Sœurs de la Sainte Famille maronite, à Sydney.
« Sans les religieuses de la Sainte Famille maronite, nous nous serions fondus dans le pays », a affirmé hier le patriarche, s'adressant à la supérieure générale de la congrégation, mère Gabrielle Bou Moussa, qu'il a vivement félicitée.
Le collège tenu par la congrégation compte quelque 1 300 élèves, qui l'ont accueilli par des vivats et des applaudissements. Le patriarche a ensuite célébré la messe en la cathédrale Notre-Dame du Liban. Il était entouré notamment de Mgr Boulos Sayyah, vicaire patriarcal général et de Mgr Antoine Charbel Torbey, évêque maronite d'Australie.
« L'Afrique mise à part, nous avons fait tous les continents. Rien n'est comparable à ce que nous avons vu à Sydney ! » a lancé Mgr Raï, avant de rendre hommage au patriarche maronite Hoyek, fondateur de la congrégation de la Sainte Famille maronite, et parrain du Grand Liban.

L'immense inquiétude soulevée par les affrontements de Tripoli a dominé les premiers jours de la visite pastorale du patriarche Béchara Raï, en Australie. Au cours d'un grand dîner offert dimanche soir en son honneur, le chef de l'Église maronite a demandé aux 1 200 convives qui emplissaient la salle des fêtes Le Montage, à Sydney, d'observer une minute de silence à la mémoire des...

commentaires (2)

QU'EST-IL ALLÉ FAIRE EN AUSTRALIE ? C'EST ICI QUE VOUS DEVEZ, CHER PATRIARCHE, RÉUNIR LES BREBIS PERDUES ET GALEUSES DE VOTRE CHEPTEL DANS UNE MÊME BERGERIE ! VOS BREBIS BROÛTENT ET BÊLENT CHACUNE DE SON CÔTÉ... ET LES LOUPS SE HASARDENT DANS LA BERGERIE...

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 42, le 28 octobre 2014

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Commentaires (2)

  • QU'EST-IL ALLÉ FAIRE EN AUSTRALIE ? C'EST ICI QUE VOUS DEVEZ, CHER PATRIARCHE, RÉUNIR LES BREBIS PERDUES ET GALEUSES DE VOTRE CHEPTEL DANS UNE MÊME BERGERIE ! VOS BREBIS BROÛTENT ET BÊLENT CHACUNE DE SON CÔTÉ... ET LES LOUPS SE HASARDENT DANS LA BERGERIE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 42, le 28 octobre 2014

  • Bas-clergé et haut-clergé constituent les 2 grandes fractions du maronitisme politique dans ce pays. Ce qui les attache à leurs "monseigneur(s) et les oppose, n'est-ce pas autre chose que le cèdre de Bcharréh et celui de Zghortah-é-zéééwïyéh ; Bkérkéh et Qannoûbîne ; ces diverses nuances du maronitisme coinnique ? Avec le Bas-clergé, c'est la campagne montagnarde qui sûr domine avec ses curés et ses laquais. Avec le haut- clergé, c'est la ville et son mercantilisme avec sa suite de hâbleurs et de "beaux parleurs. Le Bas-clergé n’est que l'expression politique de la domination des éhhh campagnardisés, de même que le haut-clergé n’est que l'expression politique de la domination "usurpée des parvenus" de la cité. Ce qui divise entre elles ces fractions, ce ne sont donc point de prétendus principes, ce sont leurs conditions d'existence, deux espèces différentes de richesse ; le vieil antagonisme entre la grande ville et la campagne, la rivalité entre le modernisme et l'archaïsme. Qu'en même temps des inimitiés, des préjugés et des illusions, des sympathies et des antipathies, des articles de foi et des principes les aient liées à l'1 ou l'autre Bkérkéh ou Qannoûbîne, qui le nie ? Sur leurs différentes conditions d'existence s'élève 1 série d'illusions, de façons de penser et de conceptions. Ces "curés" les créent sur la base des rapports sociaux. Ce "maronite" qui les reçoit par la tradition, peut alors s'imaginer qu'elles constituent les raisons déterminantes de son "évolution".

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 09, le 28 octobre 2014

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