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Économie

La Russie, un pays-clé pour Total malgré les tensions avec l’Europe

Les tensions entre la Russie et l'Europe nées de la crise ukrainienne n'ont pas réduit les ambitions de Total en Russie, à l'image de tous les géants mondiaux du pétrole.
Le groupe français doit certes revoir le financement du projet Yamal pour faire face aux sanctions économiques prises par les États-Unis qui ont coupé tout accès à des financements en dollar, mais les opérations n'ont pas été interrompues et le projet devrait démarrer comme prévu en 2017, estimait fin septembre le directeur financier du groupe Patrick de la Chevardière.
En mai dernier, au moment où les relations entre la Russie et l'Europe étaient au plus mal, le pétrolier français s'est également associé au russe Lukoïl pour explorer et exploiter les immenses réserves de pétrole de schiste du gisement de Bazhenov en Sibérie occidentale.
D'autres projets sont actuellement en développement, comme celui autour du champ de gaz à condensats de Termokarstovoye, d'une capacité estimée par Total de 65 000 bep/j et dont la production doit démarrer en 2015.
Alors que la Russie est un pays-clé de la stratégie de développpement de Total, Christophe de Margerie, également coprésident du conseil économique franco-russe, s'était à plusieurs reprises exprimé contre une position trop sévère vis-à-vis de la Russie. Début septembre, il avait ainsi jugé que les sanctions étaient « une voie sans issue » et qu'il fallait privilégier un « dialogue constructif » avec Vladimir Poutine.
Lundi soir, dans sa dernière allocution publique à Moscou devant des hommes d'affaires et le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, Christophe de Margerie avait estimé qu'elles étaient « à la fois injustes et improductives ».
Il a rappelé que la stratégie du groupe « n'a absolument pas changé. Nous sommes engagés envers la Russie ».

Les tensions entre la Russie et l'Europe nées de la crise ukrainienne n'ont pas réduit les ambitions de Total en Russie, à l'image de tous les géants mondiaux du pétrole.Le groupe français doit certes revoir le financement du projet Yamal pour faire face aux sanctions économiques prises par les États-Unis qui ont coupé tout accès à des financements en dollar, mais les opérations n'ont...

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