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Liban

Hariri regrette les actions unilatérales du Hezbollah en dehors de toute légitimité

L'ancien Premier ministre Saad Hariri s'est prononcé hier sur l'attaque qui a visé Israël au sud du Liban, estimant qu' « il n'est pas correct de garder le silence et d'ignorer l'attaque qui a visé une patrouille israélienne dans les fermes de Chebaa, sous prétexte de se montrer solidaire contre l'ennemi israélien ». « C'est le cas aussi concernant les incidents qui ont eu lieu dans la localité de Brital. Les Libanais doivent-ils approuver toutes les actions du Hezbollah et justifier ses politiques sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme ? s'est-il interrogé. Il est regrettable que certains continuent de reconnaître au Hezbollah le droit exclusif d'établir des camps et de mener des guerres, indépendamment de l'État, de son gouvernement et de son armée. »
Et de poursuivre : « À quoi sert encore de rechercher le consensus afin de libérer les soldats libanais enlevés alors qu'une composante du cabinet décide de la guerre et de la paix à sa guise ou celle de ses alliés régionaux, sans aucune considération pour l'État ou de ses institutions ? À ce stade sensible de notre vie nationale, nous ne cherchons pas à critiquer les actions d'un parti ou d'un groupe politique inutilement. Nous croyons sincèrement que le Liban a besoin de politiques et d'actions qui unissent et ne séparent pas. Il faut également unifier les efforts, dans le cadre de l'État et de ses institutions, afin de protéger le Liban contre les risques du terrorisme.Toutefois, cela ne réussira pas à la lumière de la persistance à faire prévaloir les intérêts étroits des partis sur l'intérêt national, et à entraîner l'armée et les forces militaires officielles dans des missions imposées par la chambre d'opérations du Hezbollah ».
« L'essence du partenariat national nécessite d'appeler de nouveau à un réveil national qui met fin à l'implication du Liban dans la guerre des autres sur notre territoire, a ajouté M. Hariri. Utiliser les frontières comme une rampe de lancement pour envoyer des messages sécuritaires et militaires dans plusieurs directions est une nouvelle aventure et un saut dans l'inconnu qui ne donne au Liban aucune source de force supplémentaire. Le moment est venu de comprendre les risques qui y sont liés et de parvenir à un accord pour mettre fin immédiatement à la vacance présidentielle et redonner le monopole du pouvoir aux institutions légitimes. »

L'ancien Premier ministre Saad Hariri s'est prononcé hier sur l'attaque qui a visé Israël au sud du Liban, estimant qu' « il n'est pas correct de garder le silence et d'ignorer l'attaque qui a visé une patrouille israélienne dans les fermes de Chebaa, sous prétexte de se montrer solidaire contre l'ennemi israélien ». « C'est le cas aussi concernant les incidents qui ont eu lieu dans...

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