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Économie - Marché de l’immobilier

Avoir vue sur jardin, un privilège rare

Si bénéficier des vues sur la mer Méditerranée est un luxe, celui d'avoir des dégagements sur les pelouses et les arbres d'un des jardins de Beyrouth est une exclusivité rare.
La première raison est que Beyrouth n'est pas connue pour être une ville verte puisqu'elle ne compte qu'une poignée de jardins publics et privés. Ainsi, acquérir un appartement autour des jardins de Sanayeh, de l'AUB ou des Jésuites demeure un privilège. Toutefois, beaucoup de jardins publics de la capitale ne sont pas appréciés à leur juste valeur. Il est vrai qu'ils sont souvent dégradés et mal entretenus. Certains Beyrouthins les voient comme des destinations populaires et ne réalisent pas que vivre autour d'un jardin est finalement une chance.
La rue Bliss offre le privilège suprême d'avoir à la fois des vues sur le littoral et sur le campus de l'Université américaine. La valeur d'un appartement, souvent de grande surface, commence au-delà de 5 500 dollars le mètre carré. Quelques parcelles autour des jardins de l'École supérieure des affaires à Clemenceau ont également ce double avantage. Mais le premier étage y est de 15-20 % inférieur à Bliss.
La récente rénovation en juin dernier du jardin de Sanayeh est une réelle réussite. C'est l'un des plus beaux espaces verts de la ville. Pourtant la valeur d'un appartement autour de ce jardin reste sous-évaluée. À 4 500 dollars le m², il est déjà possible d'acquérir un logement de 350 m² dans un étage élevé. Cela reste une excellente affaire en comparaison avec les prix demandés dans des quartiers sans aucun dégagement.
Le nombre des jardins à Achrafieh est limité. Néanmoins, Furn el-Hayek et Sursock ont encore quelques propriétés privées avec de somptueux espaces verts. Bien que leurs propriétaires cherchent parfois à vendre ces jardins afin qu'un promoteur y construise une tour, ces espaces sont des havres de verdure dans des quartiers souvent très denses.
Cependant, avoir une vue sur un jardin n'est pas réservé qu'à l'élite. Le jardin des Jésuites à Jeitaoui est méconnu. Peu de Beyrouthins connaissent son existence. Bien qu'il ne soit pas très bien entretenu, c'est un lieu de promenade et de détente. Il offre à tous les appartements qui l'encerclent des dégagements appréciables dans une ville qui est asphyxiée d'immeubles. Un produit neuf de 200 à 225 m² pourrait satisfaire les budgets inférieurs à 650 000 dollars.

Estimation d'un appartement neuf au premier étage :

Rue Bliss, devant les jardins du campus de l'AUB : 5 500 dollars/m²
Rue Clemenceau, devant les jardins de l'ESA : 4 500 dollars/ m²
Rue Halwani, devant le jardin de Sanayeh : 4 000 dollars/ m²
Rue Jean Jalkh, devant le jardin de Sioufi : 4 250 dollars/m²
Rue Moscou, devant le jardin des Jésuites : 3 000 dollars /m².

En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910

Si bénéficier des vues sur la mer Méditerranée est un luxe, celui d'avoir des dégagements sur les pelouses et les arbres d'un des jardins de Beyrouth est une exclusivité rare.La première raison est que Beyrouth n'est pas connue pour être une ville verte puisqu'elle ne compte qu'une poignée de jardins publics et privés. Ainsi, acquérir un appartement autour des jardins de Sanayeh, de...

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