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À La Une - Liban

Carlos Ghosn n'entrera pas en politique au Liban, il "cumule déjà trop d'emplois"

L'homme d'affaire d'origine libanaise avait affirmé lors d'une visite en septembre 2003 que "sa méthode pour sauver Nissan pouvait être appliquée au Liban".

Le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, lors d'une conférence de presse à Tokyo, le 17 juillet 2014. AFP/Kazuhiro Nogi

Le PDG de l'alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, d'origine libanaise, a écarté jeudi toute entrée en politique au Liban, pays privé de président depuis fin mai, jugeant qu'il "cumulait déjà trop d'emplois".

Interrogé par un journaliste sur une possible candidature à la présidence libanaise, lors d'une conférence de presse au club des correspondants étrangers du Japon, l'entrepreneur de 60 ans a coupé court à cette éventualité, sous les rires de l'assistance. "J'ai déjà été accusé de cumuler trop d'emplois. Donc malheureusement je ne pense pas que cela fasse partie des probabilités", a-t-il répondu. "J'ai un travail à faire en tant que dirigeant de deux grands groupes, Renault et Nissan. (...) Il y a beaucoup de choses à faire dans le monde, mais je pense que c'est à mon poste actuel que je peux apporter ma contribution aujourd'hui", a encore ajouté M. Ghosn.

 

'Spéculations sur une éventuelle carrière en politique'

Né au Brésil de parents d'origine libanaise, le PDG de Renault-Nissan, qui a acquis sa notoriété en redressant le groupe japonais, a suivi sa scolarité au Liban chez les Jésuites. Il a gardé des liens avec ce pays où il est propriétaire d'un vignoble.

Selon une partie de la presse étrangère, il avait affirmé lors d'une visite en septembre 2003 que "sa méthode pour sauver Nissan pouvait être appliquée au Liban", alimentant des spéculations sur une éventuelle carrière politique.

Déchiré entre deux camps (pro et anti-Hezbollah) sur fond de guerre en Syrie, le Liban est sans président depuis le départ de Michel Sleiman le 25 mai, un scénario que le pays a connu en 1988, en pleine guerre civile, et en 2007. Le gouvernement de Tammam Salam assume les pouvoirs exécutifs jusqu'à l'élection d'un nouveau président par le Parlement.

 

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Interrogé par un journaliste sur une possible candidature à la présidence libanaise, lors d'une conférence de presse au club des correspondants étrangers du Japon,...

commentaires (6)

Rien à faire au Liban .... Il faut être fou pour essayer de faire qq chose encore, c'est foutu... Le jour ou il y aura un bon président en Syrie le Liban pourra rêver d'aller mieux ... Les libanais de la diaspora n'ont rien à faire pour ne pas à f....de la chiasse politique au Liban...

CBG

21 h 50, le 17 juillet 2014

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Commentaires (6)

  • Rien à faire au Liban .... Il faut être fou pour essayer de faire qq chose encore, c'est foutu... Le jour ou il y aura un bon président en Syrie le Liban pourra rêver d'aller mieux ... Les libanais de la diaspora n'ont rien à faire pour ne pas à f....de la chiasse politique au Liban...

    CBG

    21 h 50, le 17 juillet 2014

  • Ce serait quand meme interessant de connaitre la methode que M. Ghosn a utilisee pour sauver Nissan. Cet article interessant nous laisse sur notre faim!

    Michele Aoun

    14 h 43, le 17 juillet 2014

  • J'AI TRAVAILLÉ AVEC LES JAPONAIS ET VOYAGÉ AVEC EUX AU JAPON PENDANT DIX ANS. JE PEUX VOUS DIRE SI CARLOS A RÉUSSI LA BAS, PARCE QUE LES JAPONAIS SONT UN PEUPLE DISCIPLINE ET OBÉISSANT. ILS EXECUTENT À LA LETTRE COUTE QUE CA COUTE ET Y COMPRIS LE TEMPS QU'ILS PASSENT POUR SATISFAIRE UN PATRON. AU LIBAN CARLOS PEUT ARRACHER TOUS SES CHEVEUX LE PREMIER JOUR, LE LIBANAIS EST COMPLÈTEMENT DIFFERENT. IL TRAVAILLE COMME IL VEUT ET QUAND IL VEUT ET S'IL LE VEUT.

    Gebran Eid

    13 h 54, le 17 juillet 2014

  • Tant que le Hezbollah fait école, que le nazi de Damas et les sionistes restent impunis, il faut être fou ou kamikaze pour entrer en politique au Liban. Ou alors être bien sûr d'avoir la bonne solution pour sauver le pays (n'empêche qu'il faut quand même être kamikaze).

    Robert Malek

    11 h 21, le 17 juillet 2014

  • Quand le pays est en faillitte en effet seul un grand homme pourra le redresser . Mais avec les chefs de tribus actuels qui ne veulent pas céder la place aux hommes qui ont réussi comme Carlos Ghosn impossible de parler de redressement du pays .

    Sabbagha Antoine

    11 h 05, le 17 juillet 2014

  • Il ne manquait plus que celui-là ! A la rigueur un de ces moult "banquiers" libanais(h), mais un "Garagiste" ! Ça ne va pas ou quoi ? !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 43, le 17 juillet 2014

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