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Culture - Expositions

Ahiram et sa suite...aux murs de la citadelle !

En marge des concerts nocturnes, des expositions pavent le parcours du festivalier de Byblos d'images, de formes, d'histoires, de sons et de lumière.

L’éclairage arrière surligne les contours des figures ciselées et met en valeur la perspective et les lignes sculpturales de ces fresques de rouille et de lumière.

Le long d'un large pan de la muraille ceinturant l'antique cité de Byblos courent « Ahiram et sa suite ». Le fameux roi phénicien‚ qui régna sur cette terre‚ y ressuscite grâce à l'art de Sami Khoury. Ce fils du pays s'est inspiré de cette figure mythique, pour ciseler des tableaux tridimensionnels en fer et lumière.
Danseur et chorégraphe, à la tête de la compagnie « Hayakel el-Raes » (les temples de la danse), Sami Khoury‚ qui n'est « ni peintre ni sculpteur », tient-il à préciser, avait depuis longtemps envie de se confronter à la matière. Au métal, plus particulièrement, dont il voulait expérimenter le champ des possibilités, en s'initiant à son découpage au laser ainsi qu'à ses différentes techniques d'oxydation. C'est ainsi que, s'inspirant de l'héritage culturel de sa ville natale, il s'est attelé à la réalisation d'une série de 20 tableaux tridimensionnels, en superposition de feuilles de métal découpées et ciselées aux effigies et calligraphies phéniciennes, puis travaillés, chacun, suivant une technique d'oxydation différente. Ce qui a donné de subtiles variations de tonalités de rouille d'une pièce à l'autre. Qu'il a ensuite accompagnés d'un double système d'éclairage. Le premier, diffusant la lumière sur toute la surface du tableau, met l'accent sur l'aspect pictural et le chatoiement des couleurs des tableaux. Le second (éclairage), provenant par l'arrière, surligne les contours des figures ciselées et met en valeur la perspective et les lignes sculpturales de ces fresques de rouille et de lumière. À voir éclairées, chaque soir à partir de 20h, jusqu'au 20 août.

Images, brocante et instruments de musique
En parallèle à cet accrochage placé sous le patronage du Centre international des sciences de l'homme (Unesco-Byblos) ainsi que du ministère de la Culture, le bureau du festival organise, comme chaque année, des expositions artistiques qui animent les places et les squares de l'ancienne ville. L'on y retrouve les peintures et sculptures d'inspiration patrimoniale (d'André Kalfayan, Antoine Hachem, Boutros Farhat et Joseph Ghanem). On y respire un émouvant parfum de nostalgie à l'étalage d'objets de brocante (des lampes à pétrole aux caméras et machines à coudre anciennes). Et on y découvre des images d'un Liban de beauté pure dans les photographies, présentées sur chevalets, d'une douzaine de professionnels de la caméra.
Lesquels ont choisi cette année de traiter le thème – ô combien crucial pris sous l'angle de notre réalité ! – de « L'eau... et la lumière » (« Water... and Light »). Des images artistiques et stylisées de pentes enneigées filtrées au bleu de nuit américain (signées Charles Chémali), de mer en transparence (Rania Mouawad), de réfractions et reflets marins (Alfred Moussa) ou encore des vues magnifiques du lac Qaraoun (Jamal Saidi), pour n'en citer que quelques-uns...
Enfin, dans cette déambulation artistique que les festivaliers peuvent faire avant les concerts, il reste un dernier arrêt, obligatoire pour tout mélomane curieux qui se respecte : au bureau du festival où est présentée l'exposition « Voyage musical à travers les âges ». Il s'agit de la collection, ou plutôt des différentes collections d'instruments de musique réunies par le musicien passionné et créateur d'instruments inédits Nasser Makhoul. Lequel vous fera découvrir toutes sortes d'instruments musicaux de l'historique « lyre sumérienne » (remontant à 3 000 ans avant J.-C.) à ses propres créations d'instruments hybrides (comme le « tambour-sax » ou le « bouzorgue électronique ») en passant par les instruments traditionnels libanais des différentes régions du pays...

À découvrir jusqu'au 17 août.

Le long d'un large pan de la muraille ceinturant l'antique cité de Byblos courent « Ahiram et sa suite ». Le fameux roi phénicien‚ qui régna sur cette terre‚ y ressuscite grâce à l'art de Sami Khoury. Ce fils du pays s'est inspiré de cette figure mythique, pour ciseler des tableaux tridimensionnels en fer et lumière.Danseur et chorégraphe, à la tête de la compagnie « Hayakel...

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