L’heureux dénouement et les efforts de Abbas Ibrahim salués à l’unisson

La libération des treize religieuses syriennes et libanaises de Maaloula et de trois auxiliaires du monastère de Sainte-Tècle, prises en otages il y a près de cent jours, a été accueillie avec enthousiasme au Liban. Le patriarcat d'Antioche a salué « les efforts louables » ayant permis cette opération.
Le président de la Chambre Nabih Berry a félicité par téléphone le patriarche orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Mgr Youhanna X Yazigi, pour le retour des religieuses saines et sauves, souhaitant en même temps la libération des deux évêques Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi. Le président Berry a également appelé le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, dont il a salué les efforts. Ce dernier a d'ailleurs reçu les félicitations de plusieurs responsables pour sa médiation réussie.
En outre, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a félicité dans un communiqué l'Église grecque-orthodoxe, souhaitant que « tous ceux qui ont contribué à la libération des religieuses, avec à leur tête le général Ibrahim, poursuivent leurs efforts jusqu'à la libération des deux évêques Yazigi et Ibrahim, et de tous les otages ». Le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a salué « les efforts du général Ibrahim et du Qatar ». Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a félicité à cette occasion « les Libanais et les Syriens, et surtout les chrétiens ». L'uléma Ali Fadlallah a appelé à « une prise de position islamo-chrétienne unifiée contre la méthode des rapts ».
Par ailleurs, l'ancien Premier ministre et chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a assuré que « la libération des sœurs de Maaloula, saines et sauves, après plus de trois mois de captivité, porte un soulagement et une joie à plus d'un niveau ». Il a souhaité que la prochaine étape soit celle de « la libération des deux évêques, mais aussi l'affranchissement de tout le peuple syrien de l'injustice et de l'oppression ».
Le vice-président de la Chambre, Farid Makari, a contacté le patriarche Yazigi et stigmatisé « les pratiques exercées contre les droits des chrétiens syriens et leurs symboles, et contre les droits des innocents en général ».
Le ministre Boutros Harb a pour sa part salué l'opération de libération des religieuses, à l'instar du ministre Nouhad Machnouk, qui a mis en valeur « les efforts exceptionnels du général Abbas Ibrahim » à ce niveau.
De son côté, le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, a félicité par téléphone le patriarche Yazigi et souhaité la mise en liberté des deux évêques.
Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, qui a délégué aux frontières l'ambassadeur Wafic Rheimé pour participer à l'accueil des religieuses, a tenu à valoriser « le message des chrétiens en Orient ».
Enfin, le président des instances économiques, Adnane Kassar, a appelé à « préserver les hommes de religion, musulmans ou chrétiens, des retombées de la douloureuse guerre en Syrie ».